Sans le moindre désir d’aller au-delà de la proposition originale, cette suite foncièrement inutile au néanmoins mignon et valable The Secret Life of Pets est le summum de la production opportuniste qui, tout en faisant tout pour s’emparer sans vergogne du pognon du public cible, ne manque pas de noyer son long-métrage dans des idéologies douteuses et problématiques.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
D’une franchise qu’on est en train d’épuiser à l’usure, constamment en crise identitaire, ressort un Dark Phoenix imbécile au possible qui noie ses ambitions dans un raz de marée de ridicule. Il est effectivement temps de mettre fin à la souffrance et de laisser les X-Men, et tous leurs mutants, voler de leurs propres ailes au lieu de les forcer, tel des pantins, à nous divertir bêtement.
Vouloir aimer La femme de mon frère, premier long-métrage de Monia Chokri, est un désir que l’on ne conteste même pas. Dommage alors que malgré tout notre bon vouloir, il est de loin plutôt impossible d’y trouver entièrement notre compte dans cette farandole d’idées et d’éléments prometteurs qui ne s’amalgament jamais comme ils le devraient.
Pratique de plus en plus courante, le réputé cinéaste Sebastián Lelio s’est vu refaire son propre film à Hollywood, délaissant sa langue d’origine pour le rendre « plus accessible ». Si les remakes n’ont pas toujours la cote, il a réussi à insuffler beaucoup de beauté à Gloria, renommé ici Gloria Bell, une œuvre pourtant déjà prometteuse.
Qu’est-ce que les acteurs de renom du film The Poison Rose ont bien pu perdre comme pari pour se ramasser dans ce navet? Difficile à dire, mais il est dommage de les voir se compromettre sans possibilité de rédemption dans ce film désormais disponible en DVD.
À l’image de ses personnages qu’il écrit et met en scène, le cinéaste émergent S. Craig Zahler ne connaît pas l’essence du mot compromis et se taille rapidement un nom au sein du septième art avec un style qu’il met entièrement au service de ses ambitions pour son troisième long-métrage. Celui-ci, intitulé Dragged Across Concrete, est disponible en DVD depuis peu.
Disney poursuit sa stratégie de reprise en prises de vue réelles de ses plus grands classiques, et si l’exercice s’essouffle depuis déjà un moment, Aladdin, malgré les doutes qui entouraient le projet, surprend en raison d’un élément: la présence du cinéaste Guy Ritchie.
À l’instar des films pour enfants, les films pour adolescents sont de plus en plus faits pour séduire un public plus mature et ce savoureux Booksmart est non seulement incroyablement de son époque, mais une remarquable recommandation, autant pour son public cible que ceux qui ne se sentent pas nécessairement concernés. Bref, une succulente réussite à découvrir de toute urgence.
Véritable désastre dont on ne peut tout simplement rien sauver, Drunk Parents, renommé Parents Indignes au Québec en version française, suscite le désarroi et la compassion autant pour ceux à l’écran que ceux devant, tous prisonniers d’un épatant naufrage. Le résultat est désormais disponible en DVD.
Bien qu’attendu avec hâte comme s’il allait réinventer les balises des films d’action de notre époque, ce troisième opus de la série John Wick, devenue franchise malgré elle, n’est rien d’autre qu’un film de cascadeurs, bien qu’il prétende à plus.