Avec Axel, le Cirque du Soleil se contente d’en mettre encore une fois plein la vue via une mise en scène époustouflante, qui s’avère cependant régulièrement plus impressionnante que les numéros en soi. Le comble pour un spectacle d’abord de patinage et de cirque.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
Tom Hooper a toujours eu la main heureuse auprès des critiques, des institutions et des cérémonies de prix, au grand dam des spectateurs qui ont de plus en plus de la misère à le suivre dans ses ennuis, depuis la victoire discutable de The King’s Speech. Son adaptation inattendue, indescriptible et désormais inoubliable de la comédie musicale Cats, qui s’avère en toute coïncidence son premier scénario, est maintenant assuré de ternir sa carrière à jamais.
Après une panoplie de téléséries à succès, Isabelle Langlois fait finalement le saut au grand écran pour le pimenter de son irrésistible sens de la répartie en signant le scénario et les dialogues de Merci pour tout, piloté par nulle autre que Louise Archambault, qui se releve à peine de son succès Il pleuvait des oiseaux. Dommage que ce film largement générique se cherche constamment une raison d’être.
Il n’y a pas beaucoup de séries cinématographiques qui peuvent se vanter d’avoir passé l’épreuve du temps avec autant de panache que Star Wars, et sa horde de fans enragés. Voilà alors que 42 ans plus tard, on en arrive enfin à ce qui pourrait bien être l’ultime conclusion (aucun sarcasme, s’il vous plaît) de cette saga intergalactique. En optant pour la sécurité, voilà un épisode qui amuse aisément en s’assurant de remplir son mandat sans jamais vraiment le transcender. Sans trop de déceptions, disons que c’est déjà cela de gagné!
Succession logique à la série populaire que fut Le chalet, en plus de ramener quelques-uns de ses collaborateurs (Marie-Claude Blouin et Sarah-Maude Beauchesne, notamment, jusqu’au compositeur, directeur photo, monteur et on en passe), L’académie apporte un peu de piquant aux propositions télévisuelles pour les jeunes adultes. Dommage qu’elle s’avère problématique à pratiquement tous les niveaux.
Waves partie de ces œuvres coup-de-poing qui renversent, mais fascine également par les diverses nuances et la profondeur qui le composent. Non, on ne sort pas indemne de cet excellent film, soyez-en prévenus.
L’année pleine de succès du distributeur A24 est apparemment sans limites, puisque la majorité des meilleurs films de l’année leur appartient (comme c’est le cas depuis le début de leur entrée en scène). Ne boudons donc pas notre plaisir; le merveilleux The Farewell ou Le mariage d’adieu en version française au Québec, est disponible via VVS Films depuis peu, une occasion en or pour le découvrir de toute urgence ou pour le revoir sans hésiter.
C’est dans la controverse qu’Atlantique a reçu le convoité Grand prix au plus récent festival de Cannes. Un film pourtant magnifique à la poésie absolue. Comme ce fut le cas dans les dernières années pour plusieurs des films francophones les plus acclamés du festival, Netflix s’en est emparé.
On peut comprendre qu’après plus d’une décennie à se contenter des petits écrans, Melina Matsoukas a voulu voir plus grand. Dommage toutefois que ce qu’on décrit autant comme une « black odyssey » ou un « Bonnie & Clyde afro-américain » doit se contenter d’un piètre scénario qui empêche Queen & Slim d’incarner un couple iconique du septième art, de ceux qui marquent le temps.
Chaque nouveau film de Rian Johnson est moins intéressant que le précédent. Cette réflexion continue de se concrétiser avec le délirant Knives out, qui aurait gagné à mieux faire confiance à son spectateur au lieu de jouer au plus malin avec lui.