Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    • Accueil
      • Notre équipe
      • La réplique
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Votre semaine tentaculaire
      • Contactez-nous
      • Fil de presse fourni par Cision – Français
      • Newswire provided by Cision – English
    • Culturel
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2021
        • Maison-Blanche 2020
        • Élections fédérales 2019
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
    • Dons
    Pieuvre.ca
    Accueil»Culturel»Cinéma / Télévision»Cinéma – Se laisser emporter par Waves
    Image tirée du film

    Cinéma – Se laisser emporter par Waves

    0
    Par Jim Chartrand le 6 décembre 2019 Cinéma / Télévision

    Waves partie de ces œuvres coup-de-poing qui renversent, mais fascine également par les diverses nuances et la profondeur qui le composent. Non, on ne sort pas indemne de cet excellent film, soyez-en prévenus.

    La peur de l’autre, des autres et du même coup, de soi-même, semble être au cœur des préoccupations et des œuvres du cinéaste Trey Edward Shults. Pourtant, après une incursion dans l’horreur avec l’acclamé It Comes at Night, voilà qu’il a décidé de revenir au drame sans pour autant délaisser la famille, sa manière bien à lui de critiquer la société en tant qu’ensemble.

    Sauf que son affection du fond et de la forme l’empêche de donner dans le conventionnel, et c’est là qu’il s’amuse autant dans ses forces que ses faiblesses. À commencer par un jeu de ratio de l’image pas toujours justifiable, sans pour autant tomber dans l’esbroufe, comme c’était le cas avec l’insupportable Lucy in the Sky.

    Ainsi, continuant de donner des rôles troubles au toujours excellent Kelvin Harrison Jr, Shults s’intéresse à la course à la performance et aux difficultés du bien-paraître dans un film qui se penche à la fois sur une société, mais aussi sur un microcosme, déclinant sous la loupe un regard singulier sur une famille aux allures typiques des États-Unis.

    Le problème est que cette famille brisée de l’intérieur est constamment au bord de l’implosion et que ses dégâts semblent impossibles à réparer. Dans une étourdissante ouverture, sublime dans cette manière tourbillonnante de filmer le quotidien dans un montage accrocheur sous les airs de Be Above It de Tame Impala (parmi les nombreux choix musicaux pas toujours subtils, surtout dans les paroles), le film s’immisce toujours plus dans les détours qui font craqueler peu à peu les dehors a priori parfaits des sujets.

    C’est de cette manière que l’étau se resserre et que la pression, sous forme de diverses tensions, la trame sonore de Trent Reznor et Atticus Ross incluse, assène tout à la fois les personnages que le spectateur dans un segment d’une grande intensité qui jouera sur les nerfs de tous.

    Bien sûr, loin de nous l’idée de révéler les surprises du scénario, mais s’il prendra soin de ne jamais trop en dire dans les rôles mystérieux et fragiles des parents, interprétés avec dévotion par les toujours justes Sterling K. Brown et Renée Elise Goldsberry, il s’assurera de suivre l’exemple d’autres contemporains pour bien exprimer les retombées de certains gestes, tout comme l’importance des points de vue. Rappelant un peu ce que le touchant Wonder faisait et retrouvant la construction surprenante du Genèse de Philippe Lesage, Shults décline ainsi son long-métrage en deux temps, en deux tons et en deux thèmes.

    Usant d’une chute pour y faire ressortir un espoir non-négligeable, offrant un nouveau excellent rôle à Lucas Hedges (toujours meilleur quand on ne le force pas à jouer aux petits bums de service), il vient équilibrer son ensemble par la présence délicate de Taylor Russell.

    Certes, Waves s’intéresse à des élites et son parti pris pour la richesse aide peut-être pour mieux fragiliser son château de cartes, surtout lorsque celui-ci dégringole, mais son impact n’est pas toujours positif quand vient le temps de se retrouver dans ces personnages et cette réalité.

    Néanmoins, plusieurs de ses observations sont justes et nécessaires dans sa manière de parler de notre époque, de ses troubles, mais aussi de son rapport aux races, oui, mais aussi aux afro-américains.

    Voilà donc un excellent film à voir et à revoir et un film qui joue habilement sur les codes du coming-of-age, en se concentrant d’avantage sur la manière de faire grandir d’abord et avant tout ses spectateurs, plutôt que ses personnages qui, de leur côté, apprennent plutôt à se découvrir véritablement.

    8/10

    Waves prend l’affiche en salles ce vendredi 6 décembre.


    Chernobyl: mortelle bureaucratie

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    19 mai 2022

    Séance cinéma – Riders of Justice, humour et massacre au Danemark

    18 mai 2022

    Succession – The Complete Third Season : Quelle famille!

    18 mai 2022

    Loin des zones colorées avec Take Me to the River

    Jim Chartrand
    • Site web

    Jim Chartrand est bachelier de l'Université de Montréal en Études cinématographiques. Il gère également un département Superclub d'une succursale Vidéotron. Et il adore la culture avec le plus grand C que vous pouvez imaginer. En fait, s'il n'avait pas autant de fatigue de sa sage vie remplie, il consommerait encore davantage de ces nombreuses drogues de l'art et du divertissement pour mieux vous en parler. Puisque avouons-le, rien ne lui fait plus plaisir que de conseiller et guider les autres, même si ses avis ne font pas toujours l'unanimité. Il se fait donc un plaisir semaine après semaine de vous offrir des textes sur tous plein de sujets qui le passionnent entre un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, et...

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Vues d’Afrique
    • Présidentielle française 2022
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    20 mai 2022

    La majorité des joueurs témoins de racisme et de discours haineux

    20 mai 2022

    La faim fait des ravages en Afrique de l’Est

    20 mai 2022

    Un jour, des astronautes pourraient boire de l’eau provenant de volcans lunaires

    19 mai 2022

    Séance cinéma – Riders of Justice, humour et massacre au Danemark

    19 mai 2022

    Danse – Jésus, le superhéros

    Fil de presse fourni par Cision
    Newswire provided by Cision
    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Contribuez au succès de Pieuvre.ca
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
    © 2009-2022 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.