Eh oui, encore une adaptation américaine d’un film étranger acclamé. Pas question toutefois, ici, d’y aller plan par plan, mais bien de réinterpréter l’essence de la source et, avec surprise, de le recentrer, mais, surtout, de le simplifier! L’épuisant Force Majeure de près de deux heures devient ainsi Downhill, une comédie noire monotone d’à peine une heure et demie.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
Daniel Grou, qui se retrouve encore malgré lui avec la nécessité de devoir préciser qu’il est bel et bien toujours « Podz », n’est jamais à court d’ambitions, et son retour au grand écran avec Mafia Inc. le prouve encore grandement. Pas par l’entremise de la technique, cette fois, mais plutôt dans sa manière d’aborder un genre et un sujet et tenter de le faire sien. Ici, le film de mafia, pour illustrer qu’il n’y a pas qu’en Italie qu’on y trouve cette déclinaison du crime organisé.
Voué à l’échec avec son revirement abracadabrant, sa réalisation défaillante et son appropriation bizarroïde de plusieurs clichés culturels, un petit miracle de Noël a pourtant eu lieu avec Last Christmas, un film au public bien précis qui a certainement trouvé ses spectateurs en devenant un succès inattendu en quadruplant pratiquement son budget. Il est désormais en DVD, juste à temps pour les petits cœurs romantiques de la St-Valentin.
Irrésistible crowd-pleaser, The Peanut Butter Falcon est un film qui s’écoute aisément grâce à son sujet traité avec délicatesse et légèreté, mais aussi la force indéniable de sa distribution, n’en déplaise à ce petit je-ne-sais-quoi qui aurait pu l’élever à un cran plus mémorable. Il est néanmoins disponible en DVD, pour que tous puissent le savourer.
Projet qui roule dans la boue depuis des années, on aurait certainement souhaité mieux pour un personnage aussi emblématique de la cause des Noirs que Harriet Tubman, dont le visage sur les billets américains de 20 dollars est de plus en plus incertain. Un rattrapage chez soi pas obligatoire, qui fait drôle de figure dans les cérémonies de prix prestigieuses de ce début d’année.
Ceux qui trouvent que tous les films se ressemblent, y compris les films québécois, n’ont certainement pas vu Le rire de Martin Laroche, une proposition qui dépasse les limites de l’étrange, tout en faisant passer l’incompris, mais décevant Endorphine de André Turpin pour un délire contrôlé.
Malgré son lot d’imperfections, Little Monsters parvient à séduire de manière inattendue tout en insufflant son propre vent de fraîcheur au genre éculé à la fois du film de zombies, mais aussi plus spécifiquement de la comédie de zombies. Un petit délire à rattraper chez soi sans modération.
Ce ne sera pas une grande surprise que de déclarer qu’avec une telle distribution et une prémisse aussi peu développée, les interprètes de Like a Boss sont décidément meilleurs que le film dans lequel ils doivent patauger. En ressort alors l’ombre d’une bonne comédie qui ne fonctionne pas vraiment, mais qui trouve néanmoins le moyen de nous divertir et, à ses heures, nous faire rire.
Tourné il y a déjà près de trois ans, Underwater semble provenir d’une autre époque, ce qui fait à la fois son charme et ses inconvénients, plaçant cette luxueuse série B entre deux feux, jamais trop certaine du degré de satisfaction qu’elle veut développer, ou du moins atteindre.
La période des Fêtes tire peut-être à sa fin, mais les créations thématiques vivent à jamais, pour le meilleur et le pire, comme en fait foi Anna and the Apocalypse, finalement disponible en DVD en version originale seulement. Le film, avec son concept aussi prometteur relativement gâché, ne donne pas vraiment le goût de poursuivre les célébrations de fin d’année.