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    Accueil»Technologie»Le cinéma, vecteur de sexisme en intelligence artificielle
    Selon les modèles offerts dans les films, les spécialistes de l'IA sont très souvent des hommes... et des hommes voulant notamment créer des femmes obéissantes pour servir d'objets sexuels.

    Le cinéma, vecteur de sexisme en intelligence artificielle

    0
    Par Pieuvre.ca le 23 février 2023 Technologie

    Les représentations cinématographiques des scientifiques responsables du développement de l’intelligence artificielle, au cours du dernier siècle, sont si biaisées en faveur des hommes qu’un stéréotype culturel dangereux a été établi – un stéréotype qui pourrait contribuer au manque de femmes travaillant présentement dans ce domaine, affirme une nouvelle étude.

    Des chercheurs de l’Université de Cambridge affirment que de telles tendances culturelles et un manque de représentation féminine affectent les ambitions professionnelles et le recrutement sectoriel. Sans un nombre suffisant de femmes pour développer l’IA, il existe un risque élevé de biais genré s’insérant dans les algorithmes qui doivent avoir un impact sur notre avenir, disent-ils.

    L’équipe de recherche a écumé plus de 1400 films pour en tirer les 142 longs-métrages les plus importants mettant en vedette de l’intelligence artificielle, entre 1920 et 2020, et a ainsi identifié 116 personnages qualifiés de « professionnels de l’IA ».

    De ce nombre, 92 % des scientifiques et ingénieurs étaient des hommes, alors que les femmes ne représentaient que huit scientifiques et une présidente. Cette proportion est plus élevée que le vrai taux d’hommes oeuvrant actuellement dans le domaine de l’IA, soit 78 %.

    Les auteurs des travaux soutiennent que des films comme Iron Man et Ex Machina font la promotion des perceptions culturelles selon lesquelles l’IA est produite par des génies masculins solitaires.

    Des huit femmes spécialistes en IA représentées en 100 ans de cinéma, quatre ont été présentées comme étant inférieures ou soumises aux hommes. Le premier film de grande importance à montrer une telle spécialiste à l’écran remonte seulement à 1997, soit la comédie Austin Powers : International Man of Mystery, avec la chercheuse excessive Frau Farbissina et ses « Fembots ».

    Cette très faible représentation des femmes à l’écran pourrait s’expliquer par le petit nombre de femmes derrière la caméra. Selon la façon dont on dénombre le genre des réalisateurs, aucun film important s’articulant autour de l’IA n’a été réalisé uniquement par une femme.

    L’étude est publiée dans Public Understanding of Science.

    Une inégalité « systémique et pernicieuse »

    « L’inégalité des sexes au sein de l’industrie de l’IA est systémique et pernicieuse , affirme la coautrice de l’étude, la Dre Kanta Dihal. « Les grands films sont une énorme source de stéréotypes culturels, en plus de les amplifier. Tout cela aide à dicter qui est apte à faire carrière dans ce domaine. »

    « Notre étude cinématographique indique que les femmes sont très largement sous-représentées en ce qui concerne les spécialistes de l’IA qui apparaissent a l’écran. Nous devons faire attention à ce que ces stéréotypes culturels ne servent pas de prophétie autoréalisatrice, alors que nous entrons dans l’ère de l’IA », a encore indiqué la Dre Dihal.

    Les chercheurs ont aussi constaté qu’un tiers (37) des scientifiques spécialisés en IA, dans les films examinés, étaient présentés comme des « génies », mais que ce n’était le cas que pour une seule femme.

    Les auteurs des travaux rappellent par ailleurs l’existence de précédentes études indiquant que des individus provenant de nombreux groupes d’âge associent l’intelligence exceptionnelle aux hommes, et arguent que le stéréotype des génies spécialisés en IA vient cimenter l’idée que les femmes ne sont pas faites pour oeuvrer dans ce domaine.

    « Le concept de génie n’est pas neutre », indique le Dr Stephen Cave, coauteur de l’étude. « Le génie est une idée basée sur des notions genrées et racialisées associées à l’intelligence, et qui ont été historiquement modelées par l’élite masculine cisgenre. Certains technologues influents, comme Elon Musk, ont délibérément cultivé cette personnalité de « génie » qui est explicitement basée sur des personnages de films, comme Iron Man. »

    Toujours dans le cadre de cette nouvelle recherche, il a été établi que les scientifiques masculins créent souvent une IA similaire à l’être humain comme façon d’obtenir une compensation émotionnelle.

    Ainsi, 22 % des scientifiques masculins, à travers l’histoire cinématographique, créent des IA similaires à l’humain pour « réaliser leurs désirs » : remplacer des proches disparus, construire des amants idéaux, ou créer des copies numériques d’eux-mêmes.

    « Le cinéma utilise depuis longtemps des structures narratives basées sur l’intelligence artificielle pour perpétuer les fantasmes masculins, qu’il s’agisse de l’envie d’un génie solitaire créant selon sa propre image, ou le complexe divin de ressusciter une personne décédée, ou encore de créer une femme obéissante », soutient la Dre Kerry McInervey, elle aussi coautrice de l’étude.

    L’équipe de recherche affirme que l’état actuel de la représentation féminine dans l’industrie de l’IA fait peine à voir. À l’échelle mondiale, seulement 22 % des professionnels oeuvrant dans ce domaine sont des femmes, comparativement à 39 % dans l’ensemble des domaines scientifiques. Plus de 80 % des professeurs enseignant des matières liées à l’IA sont des hommes, alors que les femmes ne comptent que pour 12 % des autrices présentent lors des conférences portant sur ce sujet.

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