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    La pochette du disque

    Un Richard Séguin bien sage

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    Par Martin Prévost le 8 novembre 2022 Musique

    Le plus récent album de Richard Séguin, paru en septembre chez Spectra Musique, s’intitule Les liens les lieux. Il a été réalisé au Studio Grosse Roche par Hugo Perreault et Richard Séguin. Il ne s’agit pas, comme il arrive parfois, d’un album réalisé d’une traite, mais bien d’une œuvre murie durant près de trois ans.

    L’album commence par la chanson Un peu de poésie, sur un texte d’Hélène Dorion. C’est une belle balade qui parle de notre monde qui va à veau l’eau alors qu’il est minuit moins une c’est pour moi la plus pièce de l’album. Pourra-t-on sauver la planète avec un peu de poésie ? Sans doute pas mais peut-être sauverons-nous notre âme.

    Résolument plus rock, Habité, n’offre malheureusement pas une véritable mélodie qui pourrait en faire un ver d’oreille. Le texte est un peu un fourre-tout des mots et des idées qui font le fonds de commerce de Richard Séguin.

    Près des trembles est une petite poésie du quotidien, sur un air de balade, alors que Puisque est aussi une balade munie de jolis arrangements. Mais le texte est plutôt pauvre. « Aucune larme n’est inutile, même en séchant elles sont utiles ». Ce n’est certes pas le meilleur texte de cette mouture.

    Séguin nous offre aussi une jolie ode à la forêt avec, comme il se doit, une critique de la déforestation et de l’hypocrisie des politiciens; Chemins forestiers est ma deuxième chanson préférée sur l’album.

    Le tambour est une critique du non-respect des traités signés avec les membres des Premières Nations. Un rappel à tous que ce sont les Premières Nations qui étaient ici les premières.

    Le garage nous parle du respect et l’amour d’un fils pour son père. Touchant.

    Enfin, on ne peut pas manquer de reconnaître Richard Séguin lorsqu’on écoute Petit hymne au Grand Rangs, que je qualifierais de nostalgie nationaliste et écologiste. La nature, nos rivières, nos rivages, nos forêts, nos souvenirs d’enfance.

    La voix de Séguin est toujours reconnaissable, mais elle se fait fragile et doucereuse. Elle est cependant soutenue par une musique intimiste qui bénéficie d’une excellente prise de son et d’une réalisation soignée. Certains textes sont répétitifs, mais on n’est pas surpris de trouver quelques petits bijoux de poésie.

    Richard Séguin sera en tournée dans un nombre considérable de villes au Québec, au cours des prochains mois.

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    Martin Prévost
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    Martin Prévost fréquente la scène culturelle montréalaise depuis plus de trente ans. À titre de chroniqueur culturel, il a collaboré au magazine Paraquad durant deux ans et il est un fidèle de Pieuvre.ca depuis ses débuts. Ses intérêts vont du design à la danse contemporaine en passant par les arts du cirque, la musique du monde, la littérature, le théâtre, les arts visuels et le cinéma. Musicien amateur, il consacre la plupart de ses interventions pour Pieuvre.ca à la musique classique, de la musique de chambre à l’opéra.

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