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    Les femmes en politique, davantage sous pression que les hommes

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    Par Pieuvre.ca le 18 septembre 2022 Politique

    Malgré les progrès réalisés en matière d’élections de candidates femmes à des postes de députées et autres élues, celles-ci sont encore largement sous-représentées à tous les niveaux de gouvernement. Pire encore, pour celles qui réussissent à se faire élire, elles seront souvent sous pression pour en faire davantage que leurs collègues masculins, révèle une nouvelle étude l’Université Washington, à St. Louis.

    Les travaux en question, publiés dans Journal of Politics, indiquent que les élues sont 10 % plus à risque d’être contactées par leurs commettants, et reçoivent 14 % plus de demandes de la part de ces électeurs qui les appellent.

    « Il existe un grand nombre d’indications voulant que les femmes accomplissent davantage de tâches non rémunérées que les hommes. Ces conclusions portent à croire que les mêmes tendances existent aussi en politique », indique Daniel Butler, professeur à l’Université Washington à St. Louis.

    Pour étudier cette question, le Pr Butler, en compagnie de collègues de l’Université de Gothembourg, en Suède, a travaillé en compagnie de deux représentants républicains, aux États-Unis, et deux représentants démocrates.

    Ces deux groupes représentaient le même ensemble de commettants, appartenaient au même parti politique, étaient du même groupe ethnique et adoptaient des positions similaires lorsque venait le temps de voter en faveur ou défaveur de projets de loi.

    La principale différence, au sein de chaque paire d’élus était qu’il s’agissait d’une femme et d’un homme.

    Ces législateurs ont envoyé des lettres à leurs commettants, en leur demandant de remplir un sondage pour connaître leur point de vue. La moitié de ces électeurs ont été contactés par la femme, et l’autre moitié par l’homme.

    Le coup de sonde demandait aux participants de fournir la liste des dossiers sur lesquels l’élu(e) devrait travailler. Au total, 1190 électeurs ont répondu en fournissant ladite liste. Leurs réponses portaient notamment sur plusieurs enjeux régulièrement évoqués par les électeurs, comme l’éducation, les transports et les appuis envers les petites entreprises.

    Les résultats de l’enquête indiquent que l’augmentation de la charge de travail s’articule autour de plusieurs dossiers importants, y compris ceux qui sont considérés comme touchant davantage les femmes, comme l’éducation et la santé, ainsi que d’autres domaines, comme l’immigration et les enjeux économiques et fiscaux. De plus, aucune femme ne s’est fait demander d’en faire moins sur certains dossiers.

    Épée à double tranchant

    Selon le Pr Butler, de précédentes recherches ont démontré que les élues sont, en moyenne, des parlementaires plus actifs que les hommes. Elles présentent davantage de projets de loi, s’expriment plus souvent lors des sessions plénières et consacrent davantage d’efforts aux services offerts dans leur circonscription, dit-il.

    « Il est possible que les élues en fassent davantage parce qu’on leur en demande plus », avance le professeur.

    La nouvelle étude n’explique pas pourquoi les électeurs en demandent plus à leurs députées et élues, mais le Pr Butler a quelques théories.

    « Les stéréotypes de genre sont l’une des raisons pour lesquels les électeurs pourraient en demander davantage à leurs élues. Les électeurs pourraient considérer les femmes comme moins capables de gérer le travail politique, dominé par les hommes, et sentent le besoin de leur imposer davantage de pression », dit-il.

    « D’un autre côté, les électeurs pourraient voir les femmes comme étant davantage prêtes à agir davantage en fonction des demandes reçus, ou à s’inquiéter davantage des autres. Si les électeurs cherchent à obtenir de l’aide de la part des législateurs qui, selon eux, selon plus portés à écouter et à leur offrir un appui, alors ces stéréotypes les rendraient plus portés à contacter les élues. »

    Il existe au moins un avantage à tirer, pour les parlementaires féminins, juge le professeur.

    « Le bon côté potentiel de tout cela, c’est qu’en recevant plus de demandes, les élues en apprennent davantage sur leurs commettants, ce qui leur permet de mieux se positionner pour défendre leurs intérêts », dit-il.

    « Cependant, il faut aussi tenir compte de la pression à en faire davantage. »

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