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    L'affiche du film

    S’éclater à la maison en famille avec The Bad Guys

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    Par Jim Chartrand le 19 juillet 2022 Cinéma / Télévision

    Grand succès surprise en salle, The Bad Guys (ou Les Méchants en version française au Québec) a pris l’affiche dans un petit creux de sorties, bien avant la saison estivale. Les familles se sont fait prendre au jeu de cette proposition librement inspirée d’une série de livres jeunesse qui utilise un tas de références habituellement réservées à un public adulte, mais foncièrement bien adaptée pour les petits et les grands enfants. Avec sa sortie toute fraîche en DVD, disons que toute la famille aura beaucoup de plaisir à tomber ou retomber sous le charme de ces amusants personnages.

    Un film qui débute en un pastiche direct à Pulp Fiction, mais avec des animaux? Vous ne rêvez pas, il s’agit bel et bien d’un film familial! Disons toutefois que les parents risquent d’y trouver leur compte bien plus que dans quelques références que les enfants ne pourront pas attraper au passage, puisque la construction narrative s’apparente directement à des structures réservées à des films qui leur sont destinés.

    Certes, il y a les morales, les bons sentiments, mais face à Disney qui s’entête à s’intéresser à tous leurs méchants, voilà une tournure inattendue des événements, en démontrant qu’il y a moyen de rendre les vilains attachants sans aucune prétention.

    Ainsi, dans un Los Angeles fictif où les animaux peuvent parler et gesticuler pratiquement comme des humains, voilà qu’on s’attarde à plusieurs des créatures les plus craintes comme le loup, le piranha, le serpent, le requin et évidemment la tarentule. Cette bande est toutefois bien plus que seulement des amis alors qu’ils représentent un gang de criminels perfectionnés en braquage.

    Si cette simple mention vous évoque immédiatement les films de Danny Ocean, vous ne serez certainement pas surpris d’y voir ici la variation familiale, avec même des références directes à George Clooney! Et question d’ajouter à la folie d’ensemble, on a fait appel au brillant Daniel Pemberton du côté de l’énergique trame sonore, lui qui s’est éclaté avec Ocean’s 8 il y a quelques années.

    Il y a également John Venzon au montage, qui depuis le beaucoup plus décevant et moins réussi Shark Tale (qui avait inséré la mafia via nul autre que Martin Scorsese dans un film pour enfants, quand même!) s’est repris avec des délires comme le mésestimé Storks et l’incroyable The LEGO Batman Movie, permettant fort probablement au film qui nous intéresse son rythme rapide et assuré.

    La distribution incroyablement bien diversifiée est également d’un grand régal pour les oreilles. Si l’irrésistible Sam Rockwell assume le rôle principal, on retrouve aussi des nouveaux venus comme Awkwafina (qui semble beaucoup plus libre que dans Raya and the Last Dragon), Anthony Ramos (qui après In the Heights, la comédie musicale que trop peu ont vu, a évidemment droit à son moment chanté) et Zazie Beetz, mais aussi de grands habitués de la comédie absurde comme Craig Robinson, l’humoriste Marc Maron et Richard Ayoade.

    À coups d’impostures, de trahisons et de grandes révélations (qui ne risquent pas de jeter les adultes en bas de leurs chaises, quand même), le terrain est loin d’être inconnu et il est très amusant de voir comment les codes habituels sont utilisés pour correspondre au canevas familial. Il y a aussi plusieurs gags très réussis, surtout dans ces moments où les méchants essaient d’être de bonnes personnes.

    Là où le film finit par décevoir et se montrer insuffisant, c’est lorsqu’il tombe un peu trop dans les bons sentiments avec des complexités émotionnelles qui n’atteignent pas, par exemple, ce qu’on retrouvait dans Zootopia et limitant ainsi les répercussions du film, dont on sent toutefois le grand désir.

    Le concept finit par être plus limité et moins développé qu’on avait cru nous le faire sentir au départ, et c’est là que la surprise se dissipe un peu et qu’au final il ne s’agisse qu’un film pour enfants déguisé en film pour adultes ou vice-versa.

    Peut-être est-ce dû au niveau du scénario confié à Ethan Cohen (à ne pas confondre avec l’un des frères Coen), capable du pire comme du meilleur, de Holmes & Watson à Men in Black 3, en passant par Tropic Thunder. Il y a aussi le réalisateur, le français Pierre Perifel, qui après avoir travaillé sur une panoplie de grandes productions de Dreamworks, semble encore chercher ses repères lors de sa première grande réalisation.

    La pochette du coffret
    La pochette du coffret

    Parfait pour bonifier l’écoute, Universal s’est assuré comme à ses habitudes de gonfler au maximum les suppléments offerts sur l’édition DVD. Des bloopers n’auraient pas fait de tort, tout comme un segment montrant tout le travail d’un vrai chorégraphe qui a été utilisé pour une scène de danse marquante dans le film, mais on remarquera le soin qu’on a apporté pour offrir des segments directement adressés aux enfants.

    Le principal est certainement les recettes de suçons glacés, qui semblent très facile à faire avec chaque étape très bien démontrée. Si les explications sont seulement en anglais, au moins il y a moyen de mettre les sous-titres.

    Il y a également des tutoriels pour dessiner les principaux personnages, ce qui risque d’allumer les futurs dessinateurs dans les familles.

    Si l’intérêt varie du côté des dix minutes de scènes supprimées, on trouvera fascinante la scène d’ouverture alternative fortement bien rodée, mais sans le clin d’œil à Tarantino et les enfants seront comblés de renouer davantage avec leurs nouveaux personnages préférés dans un nouveau court-métrage.

    Pour le reste dans ces nombreux segments durant en moyenne autour de cinq minutes, on comptera aussi un court making of et une très amusante lecture d’une scène du film avec tous les acteurs via Skype, ce qui est très intéressant de voir les acteurs derrière les voix à l’œuvre.

    La piste de commentaires audio qui ne met en vedette que les voix des créateurs est amusante pour entendre leur enthousiasme et également découvrir quelques secrets de création, mais il serait surprenant que de ce côté, les enfants y trouvent leur compte.

    Au final, The Bad Guys satisfait beaucoup de par la fraîcheur et la maturité qu’il apporte à un genre qu’on a trop souvent l’habitude d’infantiliser. Il ne fait toutefois pas au film d’arnaque ce que The Incredibles (le premier seulement, s’il-vous-plaît) avait su faire avec le film de superhéros. S’il s’essouffle en court de route et ne parvient pas nécessairement à maintenir tout le rythme et l’intérêt jusqu’à sa toute fin, disons que les enfants, eux, risquent de n’y voir que du feu.

    6/10

    The Bad Guys est disponible en DVD et en combo Blu-ray et DVD via Universal depuis mardi le 19 juillet.

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    Jim Chartrand est bachelier de l'Université de Montréal en Études cinématographiques. Il gère également un département Superclub d'une succursale Vidéotron. Et il adore la culture avec le plus grand C que vous pouvez imaginer. En fait, s'il n'avait pas autant de fatigue de sa sage vie remplie, il consommerait encore davantage de ces nombreuses drogues de l'art et du divertissement pour mieux vous en parler. Puisque avouons-le, rien ne lui fait plus plaisir que de conseiller et guider les autres, même si ses avis ne font pas toujours l'unanimité. Il se fait donc un plaisir semaine après semaine de vous offrir des textes sur tous plein de sujets qui le passionnent entre un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, et...

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