Close Menu
Pieuvre
    Facebook X (Twitter) Instagram
    PieuvrePieuvre
    • Accueil
      • Qui sommes-nous?
      • Travaillez avec nous
      • Work with us
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Encouragez Pieuvre
      • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIJM
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • Image+Nation
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • Nuits d’Afrique
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2025
      • Asie
      • Europe
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Jeux préférés de…
        • Rétroctopode
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
      • Dans les coulisses de…
    • Encouragez Pieuvre
    Pieuvre
    Accueil»Culturel»Cinéma / Télévision»Lignes de fuite : poings de départs
    Image tirée du film

    Lignes de fuite : poings de départs

    0
    Par Jim Chartrand le 10 juillet 2022 Cinéma / Télévision

    On dit souvent qu’il y a toujours une part de vérité dans l’humour, ainsi que c’est toujours plus drôle lorsque c’est vrai. Qu’importe l’assiduité des réflexions du film Lignes de fuite, librement adapté de la pièce du même nom de Catherine Chabot, qui s’assure à nouveau d’épauler sa création, on finit par ne plus rire beaucoup dans ce miroir fataliste d’une lourdeur dont on aurait voulu se passer.

    Difficile de ne pas se retrouver ou même se reconnaître à plus d’un moment dans cette histoire spécifique, mais pourtant universelle de ces trois amitiés que le temps a séparé et modifié, mais qui se retrouvent pour une soirée où tout passera au peigne fin, mais également au tordeur.

    C’est la prémisse classique d’un 24 heures décisives qui pousseront plusieurs personnages foncièrement différents à se remettre en question, à mesure que leurs univers respectifs se verront entièrement chamboulés.

    Dieu merci, l’effet théâtre filmé passe beaucoup mieux qu’on le craignait. Ce premier passage à la réalisation pour Catherine Chabot s’appuie sur le flair de la partenaire Myriam Bouchard (qui nous a récemment montré ses élans fantaisistes et réalistes avec Mon Cirque à moi), qui multiplie les longs plans intéressants aux cadrages régulièrement habiles. Certes, on additionne les lieux pour tenter de contrer la stoïcité de la source et on n’échappe pas à cette succession de débats verbeux, mais le dynamisme de l’ensemble a droit à un rythme soutenu grâce à l’énergie des interprètes, aux flammèches qui éclatent lorsqu’on les confronte les uns aux autres, et aussi grâce à une trame sonore qui s’avère régulièrement surprenante.

    Certes, le recyclage des figurants manque de subtilité et on hésite encore à déterminer si l’on n’aurait pas aperçu un extérieur jour au travers d’une vitre lors d’une scène intérieure qui devrait se passer en pleine nuit, mais l’écoute ne rime en tout cas jamais avec ennui.

    Les problèmes sont ailleurs, alors qu’on a voulu remettre en question tout le sort du monde dans le cœur même du long-métrage.

    Les questions existentielles sont valables et on est toujours prêt à les accueillir. Par contre, ici, on s’attaque à l’environnement, à la mondialisation, à la richesse et la pauvreté, la lutte des classes, l’immigration, les arts et les artistes, la banlieue versus la ville, la pollution, la famille, la parentalité, la maternité, l’homosexualité, la maladie, le sacrifice, la loyauté, l’hypocrisie, la fidélité, les langues, le nationalisme, l’estime de soi, l’amour…

    Bref, il y a difficilement un sujet qui ne passe pas par la tête de Chabot, qui représente ici la névrose même de l’ensemble.

    Disons que ça fait beaucoup, surtout pour un film qui se veut humoristique et de courte durée. Encore plus lorsque le film y va du principe qu’il ouvre toutes les portes pour toutes les discussions, en s’assurant de n’en refermer aucune pour que tous les spectateurs « s’amusent » à les poursuivre une fois le visionnement terminé.

    L’autre hic, c’est que tout est immensément très gros, s’assurant d’accentuer les stéréotypes pour ne laisser que très peu de place à l’interprétation. Le gars des villes versus le gars des champs, la businesswoman milliardaire versus la célébrité engagée nageant dans la pauvreté, la fille de banlieue plate versus ses amies mondaines, les québécois centrés sur eux-mêmes versus la canadienne anglaise ouverte sur le monde. Bref, c’est très gros et c’est encore une fois beaucoup pour un film qui veut continuellement pointer le doigt vers la vérité ultime.

    On ne cachera pas qu’il y a des répliques qui fondent en bouche. Léane Labrèche-D’or faisait partie de la distribution d’origine et retrouve à ses côtés Mickaël Gouin, son compagnon de tous les jours dont la complicité est palpable, alors que Catherine Chabot nage admirablement bien dans l’univers qu’elle a créée. Bien que faisant montre des moments précis d’émotions, Mariana Mazza fait preuve de beaucoup d’efforts et impressionne, mais n’arrive pas toujours à rattraper ses partenaires de jeu beaucoup plus expérimentés. À ce titre, même Maxime de Cotret malgré son personnage écrit gros comme le bras (quoiqu’habillé de manière complètement défaillante) s’en sort mieux dans les nuances. De son côté, Victoria Diamond a de la difficulté à justifier les élans souvent risibles qu’on lui offre.

    Ainsi, Lignes de fuite dérape régulièrement, mais de manière toujours très convenue et contrôlée. Les dérapages sont attendus, oui, mais tout semble toujours très bien arrangé avec le gars des vues pour passer à la prochaine scène prévue au programme. L’ensemble est ainsi si bien rodé selon le plan que l’engrenage bien huilé laisse peu de place pour respirer, considérant la grande noirceur qui affecte chaque recoin de ce film voulant faire réfléchir sur tous les problèmes qui nous font de l’ombre.

    Disons que côté divertissement estival, on aura trouvé plus réjouissant, n’en déplaise au talent dont on est néanmoins témoin.

    5/10

    Abonnez-vous à notre infolettre tentaculaire

    Encouragez-nous pour le prix d’un café

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    15 mai 2025

    La Voûte #23: Kill Bill 2

    14 mai 2025

    Les excès à retardement de Mission: Impossible – The Final Reckoning

    13 mai 2025

    Trois classiques de Clint Eastwood pour la première fois en 4K

    Jim Chartrand
    • Site web

    Jim Chartrand est bachelier de l'Université de Montréal en Études cinématographiques. Il gère également un département Superclub d'une succursale Vidéotron. Et il adore la culture avec le plus grand C que vous pouvez imaginer. En fait, s'il n'avait pas autant de fatigue de sa sage vie remplie, il consommerait encore davantage de ces nombreuses drogues de l'art et du divertissement pour mieux vous en parler. Puisque avouons-le, rien ne lui fait plus plaisir que de conseiller et guider les autres, même si ses avis ne font pas toujours l'unanimité. Il se fait donc un plaisir semaine après semaine de vous offrir des textes sur tous plein de sujets qui le passionnent entre un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, et...

    Répondre Annuler la réponse

    Vous cherchez un contenu?
    Abonnez-vous à l’infolettre!

    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Jamais lu
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    • Dans les coulisses de…
    Récemment publié
    15 mai 2025

    Wrath of the Ancients, quand Everspace 2 se cherche un peu

    15 mai 2025

    La Voûte #23: Kill Bill 2

    14 mai 2025

    Les excès à retardement de Mission: Impossible – The Final Reckoning

    14 mai 2025

    L’effet refroidissant des feux de forêts

    13 mai 2025

    Non, le cortisol n’est pas dangereux pour nous

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Qui sommes-nous?
    • Contactez-nous
    © 2009-2025 Pieuvre.ca. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.

    Gérez votre confidentialité

    Pour offrir les meilleures expériences, nous et nos partenaires utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations de l’appareil. Le consentement à ces technologies nous permettra, ainsi qu’à nos partenaires, de traiter des données personnelles telles que le comportement de navigation ou des ID uniques sur ce site et afficher des publicités (non-) personnalisées. Ne pas consentir ou retirer son consentement peut nuire à certaines fonctionnalités et fonctions.

    Cliquez ci-dessous pour accepter ce qui précède ou faites des choix détaillés. Vos choix seront appliqués uniquement à ce site. Vous pouvez modifier vos réglages à tout moment, y compris le retrait de votre consentement, en utilisant les boutons de la politique de cookies, ou en cliquant sur l’onglet de gestion du consentement en bas de l’écran.

    Fonctionnel Toujours activé
    Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
    Préférences
    L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
    Statistiques
    Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
    Marketing
    Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
    Statistiques

    Marketing

    Fonctionnalités
    Toujours activé

    Toujours activé
    Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
    Gérer les options
    {title} {title} {title}

    logo

     Ne manquez aucun article ou épisode de podcast: abonnez-vous à l’infolettre!