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    Accueil»Culturel»Cinéma / Télévision»Programme double de série B pour Genesis II/Planet Earth
    Image tirée du film

    Programme double de série B pour Genesis II/Planet Earth

    0
    Par Patrick Robert le 30 septembre 2020 Cinéma / Télévision

    Principalement connu comme le créateur de Star Trek, Gene Roddenberry a signé plusieurs œuvres de science-fiction, et la réédition de Genesis II/Planet Earth sur Blu-ray permet de découvrir une autre facette de cet iconique auteur et scénariste.

    En 1979, Dylan Hunt sert de cobaye aux tests d’hibernation que mène la NASA afin de faciliter les voyages spatiaux de ses astronautes, lorsqu’une secousse sismique d’une rare intensité détruit la base souterraine où se déroulent les expériences. Enseveli sous un imposant amas de pierres, Dylan ne sera secouru que 154 ans plus tard. Genesis II dépeint son réveil brutal en 2133, alors qu’une guerre nucléaire a décimé la civilisation, laissant place à une société primitive où s’affrontent des mutants, dont les ancêtres ont été exposés aux radiations, et les membres d’un groupe connu sous le nom de PAX. Un scientifique connaissant le fonctionnement des machines volantes et des réacteurs atomiques est une denrée aussi rare que convoitée dans ce monde post-apocalyptique, et après avoir choisi son camp au cours du premier film, Dylan tentera de venir en aide à un médecin de PAX dans Planet Earth, mais se retrouvera prisonnier d’une étonnante société matriarcale, où les hommes sont maintenus dans un état de terreur constante à l’aide d’une drogue nommée Dink.

    La pochette du boîtier

    Avec Genesis II/Planet Earth, Gene Roddenberry explore sensiblement les mêmes thèmes que Planet of the Apes: effondrement de la civilisation suite à un conflit nucléaire, société primitive où la nature a repris ses droits, vestiges d’une technologie incomprise, dépaysement d’un homme du passé transporté dans l’avenir, et retour de l’esclavage. La science-fiction repose souvent sur les effets spéciaux de nos jours, mais ici, l’emphase est plutôt mise sur le scénario, et pour cette raison, ces deux films parus il y a près de 50 ans ont assez bien vieilli. Il était avant-gardiste dans les années 1970 de parler d’écologie, ou d’imaginer à quoi pourrait ressembler une société dominée par les femmes à une époque où le machisme était à la mode, et le scénario compte son lot d’idées originales, qui sont toujours aussi pertinentes. La pulsion sexuelle des hommes est considérée comme responsable des guerres sans fin déchirant la planète depuis la nuit des temps par les Amazones du futur, et Freud est vénéré comme un saint dans la société unisexe de PAX.

    Image tirée de Genesis II

    Réalisés avec les moyens artisanaux de 1973-1974, les visuels ne sont évidemment pas aussi spectaculaires que ceux des productions d’aujourd’hui et certains costumes pseudo-futuristes sont risibles, mais en mettant l’accent sur des effets pratiques et des prothèses de latex, Genesis II/Planet Earth contient tout de même quelques belles images de science-fiction, dont un panorama saisissant de Tyrania, la cité des mutants, effectué sur glace peinte. La séquence montrant l’ancienne navette de la NASA voyageant à travers un tunnel souterrain est tellement réussie que les deux longs-métrages l’utilisent à répétition. Les chorégraphies de combat sont un peu trop caricaturales pour être crédibles, et certaines scènes ne sont pas raccord. Dans l’une, on voit une Amazone voler deux chevaux par exemple, et l’instant d’après, il n’y en a plus qu’un seul. Malgré ces quelques défauts techniques, le deux films conservent toutefois un certain charme derrière leur maladresse et leur naïveté.

    C’est rarement bon signe quand le héros d’une franchise cinématographique est remplacé en cours de route, mais dans ce cas-ci, il s’agit d’une amélioration, ce qui est plutôt rare. Dans Genesis II, le rôle de Dylan Hunt est en effet tenu par Alex Cord, dont la performance très errolflynnesque n’est pas toujours très convaincante, et en reprenant le personnage dans Planet Earth, John Saxon (A Nightmare on Elm Street) fait preuve de beaucoup plus de nuances. À l’exception de Ted Cassidy (l’interprète de Lurch dans la série télévisée The Addams Family) qui incarne Isiah, l’ancien chef Comanche, tous les protagonistes du premier film ont été remplacés dans le second. Lynne Marta cède la place à Janet Margolin dans la peau de Harper Smythe, et pour le Primus Isaac Kimbridge, Rai Tasco se substitue au comédien montréalais Percy Rodrigues.

    Image tirée de Planet Earth

    La réédition disponible cette semaine contient Genesis II et Planet Earth sur un même disque au format Blu-ray. La résolution a été rehaussée à 1080p, mais à cause du format des caméras de l’époque, on compte des bandes noires des deux côtés de l’écran. Le travail de restauration est cependant manifeste, et la qualité de l’image dans les deux long-métrages est rien de moins que cristalline. Dans les années 1970, il n’était pas coutume de filmer les coulisses du tournage, ni d’interviewer les auteurs, réalisateurs ou les comédiens, qui sont pour la plupart décédés aujourd’hui. On ne retrouve donc aucun matériel supplémentaire.

    Genesis II/Planet Earth n’est certainement pas recommandé à tous, mais si, comme moi, vous avez un faible pour la science-fiction rétro ou que vous êtes un amateur de Gene Roddenberry, vous serez content de pouvoir visionner cette œuvre, que le temps a oubliée.

    6.5/10

    Genesis II/Planet Earth

    Réalisation : John Llewellyn Moxey et Marc Daniels

    Scénario : Gene Roddenberry

    Avec : Alex Cord, John Saxon, Ted Cassidy, Mariette Hartley, Janet Margolin, Christopher Cary et Diana Muldaur

    Durée : 148 minutes

    Format : Blu-ray

    Langue : Anglais seulement (avec sous-titres en anglais)


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    Cinéma, musique, jeux vidéo ou bandes-dessinées, Patrick partage sa passion pour la culture populaire depuis plusieurs années à travers les critiques, les entrevues, ou les textes d’actualité qu’il signe pour de nombreux médias, parmi lesquels le blogue de Ztélé, La Vitrine, Le Coin du DVD, et évidemment, Pieuvre.ca.

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