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    Le milieu de la recherche veut faire son mea culpa et lutter contre les préjugés, le sexisme et le racisme.

    La science doit réagir au racisme systémique

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    Par Agence Science-Presse le 14 juin 2020 Société

    Les manifestations contre le meurtre de George Floyd par des policiers de Minneapolis ont eu des échos dans les rues du monde entier, et jusque dans des revues savantes et des associations scientifiques. Parce que le racisme systémique se glisse aussi dans la recherche.

    On sait que les Noirs sont plus susceptibles que les Blancs de mourir aux mains de la police, plus susceptibles de devenir chômeurs et, comme la COVID-19 l’a mis à nu, plus susceptibles d’être accablés de problèmes de santé. Ils sont également marginalisés dans la plupart des pays où ils sont minoritaires, rappelle la revue scientifique Nature dans son éditorial du 9 juin.

    La revue savante en profite pour condamner les préjugés et la violence policière, s’opposer aux différentes formes de racisme et joindre sa voix au mouvement #BlackLivesMatter.

    Mais si de telles déclarations s’avèrent nécessaires, elles doivent être suivies par des actions concrètes, poursuit la revue qui fait son mea culpa en reconnaissant qu’elle figure parmi les « institutions blanches » responsables de biais dans la recherche et l’enseignement. Et les statistiques l’ont démontré depuis longtemps, les chercheurs noirs bénéficient d’un accès plus restreint aux plateformes institutionnelles et aux publications établies, y compris Nature.

    La revue s’engage à s’efforcer de corriger ces injustices et à amplifier les voix marginalisées. Un numéro spécial de la revue explorant le racisme systémique dans la recherche, la politique de recherche et l’édition, est en préparation.

    Ignorer l’héritage de racisme de la science ne rend pas les scientifiques « objectifs », ajoute un texte du Scientific American signé par un groupe appelé 500 Women Scientists Leadership.

    En fait, alors que #BlackLivesMatter proteste, de nombreux scientifiques, de même que leurs institutions et associations, restent largement silencieux. Or, « le silence n’est jamais neutre », titre ce texte. Il est donc important de combattre ce silence puisque, comme tous les scientifiques le savent, ignorer les faits ne les fait pas disparaître. Les scientifiques reflètent, qu’ils le veuillent ou non, des normes sociétales plus larges. Ils apportent sur leurs lieux de travail des expériences vécues, des visions du monde et des préjugés, implicites et explicites. Et la science reste souvent dominée par des points de vue majoritairement blancs et masculins.

    De nombreux scientifiques, disent les signataires, « ont le privilège de pouvoir détourner le regard de la discrimination et du racisme, ou d’éviter d’avoir à s’engager dans des conflits sur ces questions ». Sans compter ceux qui continuent de minimiser le rôle que la science a joué dans la perpétuation du racisme et de la violence anti-Noirs.

    Le pionnier de la statistique, Ronald Fisher, s’avère être un pionnier de l’eugénisme. Les cellules Hela si largement utilisées dans les laboratoires des États-Unis, l’ont été sans le consentement d’Henrietta Lacks  – ce que ne reconnaissent pas les Instituts de santé américains (NIH) comme on peut le lire sur leur site.

    La gynécologie est en partie née d’expériences réalisées sur des esclaves. Des scientifiques et des responsables de la santé publique ont refusé de traiter des centaines d’hommes noirs porteurs de syphilis en Alabama, dans l’expérience tristement célèbre de Tuskeegee, dans le but de suivre les progrès de cette maladie dévastatrice.

    Et aujourd’hui

    Quant à la société moderne, les données montrent le problème : en 2016, aux États-Unis, les Afro-Américains et les Latinos ne représentaient respectivement que 9% et 13,5% des diplômes de baccalauréat en sciences. La même année, seulement 5% des doctorats en sciences et en génie étaient allés à des femmes de minorités (noires ou afro-américaines, hispaniques ou latinos, et amérindiennes) et 3,8% à des hommes.

    Aujourd’hui aux États-Unis, près de 70% des scientifiques et ingénieurs employés à temps plein sont Blancs – une majorité pour qui la discrimination et la violence policière sont des concepts abstraits. Cela perpétue un cycle: les scientifiques de couleur sont non représentés, non soutenus, harcelés, discrédités ou encore ignorés et laissés de côté. « Ce n’est pas seulement moralement mauvais et profondément injuste ; c’est aussi dévastateur pour la science elle-même », conclut le texte du Scientific American.

    Tout comme l’a fait la pandémie de COVID-19, les changements climatiques toucheront de façon disproportionnée les populations marginalisées et vulnérables. Et ce, alors que les communautés d’épidémiologistes, de virologues et de climatologues, s’avèrent peu représentatives de ces populations. Autrement dit, les communautés les plus à risque ou les plus familières avec les problèmes, n’ont pas voix au chapitre dans les programmes de recherche.

    Former, embaucher et soutenir des scientifiques des minorités fait évidemment partie des pistes de solutions. Il semble également nécessaire que tous les employés suivent une formation sur les interventions susceptibles d’effectuer un changement de culture. Et de mettre en œuvre un système de récompense pour le mentorat des personnes racisées.

    Comment soutenir les astronomes de couleur, s’interroge à son tour Astrobites, le blogue du réseau d’étudiants internationaux en astronomie. Qui reconnaissent que les mêmes préjugés imprègnent leur domaine, et contribuent aux inégalités en astronomie.

    Astrobites vient de lancer une nouvelle série, #BlackinAstro, visant à mettre en lumière le travail des astronomes noirs et la façon dont le racisme affecte leurs expériences. L’idée est tout d’abord d’écouter et d’amplifier la voix des personnes de couleur, puis de vous inviter à vérifier auprès de celles qui se trouvent dans vos cercles professionnels et personnels comment elles vivent cette période de deuil et de douleur —et offrir votre soutien.

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