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    Avec les transformations environnementales, les animaux en perdent leur voix.

    Un chant de la nature en déclin

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    Par Agence Science-Presse le 30 avril 2020 Environnement

    La symphonie de la nature s’assourdit sous la pression des changements climatiques, rapporte le New York Times. De nombreux écologistes et scientifiques constatent que les parcs s’emplissent moins qu’avant des bourdonnements, trilles d’oiseaux et autres croassements.

    Des épisodes de sécheresse et de fortes chaleurs à répétition, ces dernières années, ont éteint des chants d’oiseaux qui accompagnaient les sons des ruisseaux dans de nombreux parcs, ajoute cet article écrit par le naturaliste Bernie Krause et ses collègues, l’écoacousticien du Musée d’histoire naturelle de Paris Jérôme Sueur, et un écologiste de l’Université d’Urbino, en Italie, Almo Farina.

    Bernie Krause, qui a recueilli plus de 5000 heures de sons naturels pour sa compagnie Wild Sanctuary, l’a notamment constaté dans le parc national Sugarloaf Ridge, en Caroline du nord, où de nombreux merles, moineaux, gros-becs et pics se sont tus.

    Les changements climatiques risquent de perturber de plus en plus ces sons naturels en poussant certains à se taire, d’autres à modifier leurs habitats, leurs habitudes et leurs vocalisations.

    Des indicateurs naturels

    Tels des thermomètres des écosystèmes, ces changements acoustiques témoignent des malaises et des stress vécus par les milieux naturels sous la pression des activités humaines. Ces altérations rendent plus difficile l’orientation des animaux, l’évitement des prédateurs ou les comportements liés à la reproduction. En plus de les obliger parfois à dépenser encore plus d’énergie pour faire entendre leur voix…

    La journaliste du Times a recensé par ailleurs d’autres façons par lesquelles le climat change le comportement acoustique animalier: il pourrait par exemple modifier la taille des animaux, en commençant par celle des grenouilles.

    C’est ce qu’a constaté le neuro-éthologiste de l’Université de Californie, Peter Narins lorsqu’il est retourné, 25 ans après sa première visite, dans les montagnes de Luquillo, sur l’île de Porto Rico, où l’on rencontre les petites grenouilles arboricoles « Coqui » (Eleutherodactylus). Ces dernières, qui vivent en altitude, ont aujourd’hui des sons plus courts et plus haut perchés, ce qui rend plus difficile la recherche de partenaires.

    Dans le nord du Danemark, ce sont les oiseaux chanteurs qui prennent de la hauteur. Une écologiste du Centre national de la recherche scientifique, Anders Moller, a remarqué qu’autour du village de Kraghede, ils chantent depuis des positions situées à plus d’un mètre de haut, par rapport à leur position enregistrée à la fin des années 1980. Les variations de la végétation, également liées aux changements climatiques, les poussent à prendre de la hauteur pour chanter, car le feuillage plus abondant assourdit leurs chants. Mais ce faisant, ils sont moins bien se protégés des éperviers.

    Des comportements modifiés par le climat

    Qu’en est-il de l’impact des évènements climatiques extrêmes? Des chercheurs français se sont rendu compte que l’appel de la chouette hulotte (Strix aluco) est audible sur une zone géographique presque 70 fois moins grande par une nuit de fortes pluies. Et les oiseaux ajustent leur comportement en conséquence, car moins de 15% des couples ont hululé lors des nuits pluvieuses.

    En Antarctique, même le manchot royal (Aptenodytes patagonicus) s’adapte, comme le rapporte une autre étude. Il multiplie ses appels et ajoute des syllabes supplémentaires afin de pouvoir se faire entendre lorsque les vents sont très forts.

    Sous l’eau aussi: les petits bruits peu discrets produits par les crevettes avec leurs pattes pourraient diminuer en raison de l’acidification des océans, qui vient ramollir le composé dont elles sont faites. Une étude australienne montre en effet que les crevettes deviennent moins bruyantes et se manifestent moins lorsque l’acidité de l’eau augmente.

    Les baleines quant à elles, chantent plus bas qu’avant. La fréquence des appels de baleines bleues aurait diminué de près de 30% depuis les années 1960 – et plus la fréquence d’un son est basse, moins on le perçoit. Un phénomène qui pourrait être dû à la fois à une plus grande acidification des océans, où les sons de basse fréquence se propagent davantage, et à une plus grande proximité entre les partenaires.


    Des saisons d’incendies plus longues et extrêmes

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