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    Image tirée du film

    Hustlers: à force de ne pas trop en dévoiler

    0
    Par Jim Chartrand le 12 septembre 2019 Cinéma / Télévision

    Les faits divers ont toujours été de bonnes sources d’inspiration pour la fiction, puisque la réalité est souvent encore plus incroyable. Sans tomber dans la farce grasse, l’appliquée Lorene Scafaria conserve son regard empathique et soigné en traitant avec une délicatesse inattendue de ces Hustlers, indéniablement fabuleuses à leurs heures.

    L’échec cuisant de Ocean’s 8 et l’oubli rapide du mésestimé Widows ne sont que de minimes exemples des preuves toujours omniprésentes d’une certaine misogynie du public. À la fois à l’attaque de la place et de la force des femmes en plus d’un beau piédestal à la diversité, Hustlers prend tout le monde de court en ne nivelant pas son sujet vers le bas, mais bien en prenant la peine de l’élever sans pour autant le glorifier.

    Cette délicatesse, on la doit à Lorene Scafaria. Celle qui a collaboré au scénario de l’adorable Nick and Norah’s Infinite Playlist a également fait tout une entrée de jeu à la réalisation avec le brillant Seeking a Friend for the End of the World. Reprenant sur le principe d’un pas de deux qu’elle avait également adopté pour son second long-métrage The Meddler, elle doit encore beaucoup à ses comédiens et à leur chimie.

    Si Jennifer Lopez retrouve enfin un rôle honorable pour en mettre plein la vue (et on ne parle pas juste de son physique qui y va de toutes les coutures dès sa première scène), il ne faut pas non plus oublier la toujours brillante Constance Wu, qui trouve également le moyen de montrer ses crocs, principalement dans la deuxième moitié qui bat un peu de l’aile pour conserver notre intérêt.

    L’affiche du film

    Agissant comme une mère attentionnée auprès de son projet, Scafaria couve l’ensemble de par son scénario et sa réalisation avec un grand soin. Habilement aidée de la jolie et judicieusement colorée direction photo de Todd Banahzl et du montage de Kayla Emter qui a travaillé avec James Gray sur le merveilleux The Immigrant, elle donne beaucoup de classe à un univers qui aurait pu rapidement être tourné en dérision.

    Bien sûr, le point de vue féminin et féministe est évident, tout en étant majoritairement juste et jamais surfait. Elles viennent de rien et aspirent à mieux, vivent d’injustice sans être victimes de démesure ou de drames exagérés. On se la joue The Big Short (Will Ferrell et Adam McKay sont après tout producteurs), sans tomber dans la leçon d’histoire, d’économie ou de finance, et on les illustre comme des entrepreneuses qui en ont dans le ventre.

    Bon, même si Julia Stiles fait plaisir à voir, on ne comprends pas trop l’utilité du leitmotiv de l’entrevue, qui semble être un recours narratif de dernier ordre pour y trouver un ressort simplifié pour mieux lier les éléments (la peur de la simplicité et de l’ordre chronologique probablement). De fait, le film en perd au fur et à mesure qu’il avance puisque son manque d’enjeux se fait rapidement sentir. En essayant de se la jouer naturel et sincère on finit par perdre notre intérêt pourtant bien conservé dans sa première heure.

    Peu convaincu par les vies au final plutôt modestes – malgré les excès de ces divas crées de toutes pièces –, ni particulièrement intéressé par les arnaques concernant le titre québécois francophone qu’on ne voudrait certainement pas encourager, le film finit par se perdre. On en vient à comprendre que ce qu’il veut plus que tout, c’est y présenter une ode à l’amitié au féminin et à cette force immense de l’entraide et la collaboration lorsque tous vont dans la même direction, mais ce message est boiteux.

    Sans un sujet fort et un intérêt pour ce dernier et ses répercussions, le film en demeure trop anecdotique et y construisant une psychologie dont les émotions n’auront pas su nous investir véritablement. Surtout que ses moralités laissent à désirer en fin de parcours tout comme ses répliques et plusieurs de ses réflexions, notamment sur la maternité.

    Hustlers est néanmoins loin d’être le ratage qu’on aurait pu anticiper. Non, il ne s’agit pas d’un Guy Ritchie au féminin, on a certainement beaucoup moins l’intention de nous divertir, mais c’est un film fait avec soins qui entre les mains de n’importe qui d’autres auraient rapidement pu dégénérer. Pour ce que cela vaut, disons au moins que c’est ce qui fait sa meilleure réussite.

    6/10

    Hustlers prend l’affiche en salles ce vendredi 13 septembre.


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    Jim Chartrand
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    Jim Chartrand est bachelier de l'Université de Montréal en Études cinématographiques. Il gère également un département Superclub d'une succursale Vidéotron. Et il adore la culture avec le plus grand C que vous pouvez imaginer. En fait, s'il n'avait pas autant de fatigue de sa sage vie remplie, il consommerait encore davantage de ces nombreuses drogues de l'art et du divertissement pour mieux vous en parler. Puisque avouons-le, rien ne lui fait plus plaisir que de conseiller et guider les autres, même si ses avis ne font pas toujours l'unanimité. Il se fait donc un plaisir semaine après semaine de vous offrir des textes sur tous plein de sujets qui le passionnent entre un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, et...

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