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    Accueil»Culturel»Cinéma / Télévision»The Dead Don’t Die: cinéma d’art et décès
    Image tirée du film

    The Dead Don’t Die: cinéma d’art et décès

    2
    Par Patrick Robert le 10 septembre 2019 Cinéma / Télévision

    Jim Jarmusch nous a donné plusieurs grands films par le passé (Stranger Than Paradise, Down by Law, Coffee and Cigarettes, etc.), mais malheureusement, ce n’est pas vraiment le cas de The Dead Don’t Die, son plus récent long-métrage disponible cette semaine en 4K, Blu-ray et DVD.

    En dépit de son nom, Centerville est loin d’être le centre de quoi que ce soit, et peu de choses viennent troubler cette paisible communauté de 738 habitants. Un jour, pour une raison inconnue, les animaux domestiques se mettent à disparaître les uns après les autres, et ceux qui restent affichent un comportement particulièrement agressif. Les signaux cellulaires de toute la région cessent ensuite de fonctionner, puis le cycle jour et nuit devient complètement irrégulier. Lorsque deux employés du diner local sont retrouvés partiellement dévorés, le shérif Cliff Robertson et son assistant, l’officier Ronnie Peterson, soupçonnent une attaque de bêtes sauvages, mais malheureusement pour eux, il s’agit d’une éclosion de zombies, et les deux policiers, peu habitués à l’action, seront rapidement dépassés par les événements.

    La pochette du boîtier

    Dans les années 1980, Jim Jarmusch s’est fait connaître par un cinéma en « temps réel » qui n’hésitait pas à montrer le rythme normal de l’existence. Son Stranger Than Paradise par exemple contient une scène notoire où un protagoniste fume une cigarette en silence devant la télévision pendant plusieurs longues minutes. Il n’y a donc rien de surprenant à ce que The Dead Don’t Die, son plus récent long-métrage, soit une œuvre aussi méditative. Toutefois, si cette lenteur atmosphérique crée un décalage intéressant dans le contexte où les morts reviennent à la vie, le réalisateur s’éparpille un peu dans toutes les directions, et on se demande à qui il s’adresse exactement avec ce film qui n’est pas vraiment de l’horreur en dépit de ses zombies, ni une comédie malgré ses moments comiques.

    Contrairement à plusieurs productions du genre, Jarmusch tente une raison pour expliquer que les morts reviennent à la vie (une perturbation de l’axe de rotation de la Terre causé par de la fracturation hydraulique en Arctique) et ses zombies ont la particularité de répéter sans cesse le nom de la chose qu’ils affectionnaient le plus (Chardonnay, Wi-Fi ou Xanax), mais son utilisation des morts-vivants ne procure ni frisson ni tension, et même le Night of the Living Dead en noir et blanc de George Romero est plus palpitant. La majorité de The Dead Don’t Die prend la forme de badinage léger entre les personnages. Les dialogues sont souvent percutants, et même s’il n’y a aucun motif apparent pour justifier cet écart scénaristique, les moments les plus drôles surviennent lorsque les acteurs brisent le quatrième mur.

    Image tirée du film

    Jim Jarmusch a rassemblé à peu près tous ses amis et les gens avec qui il a déjà travaillé pour The Dead Don’t Die, et rarement a-t-on vu autant de talent réuni dans un même film, avec Bill Murray, Adam Driver, Chloë Sevigny, Tom Waits, Tilda Swinton, Steve Buscemi, Danny Glover, RZA, Carol Kane, Selena Gomez et Iggy Pop. Avec tout ce beau monde, l’histoire n’a évidemment pas le temps de s’attarder sur chaque personnage, et à l’exception de Chloë Sevigny (qui perdra les pédales vers la toute fin), tous les comédiens affichent un calme olympien devant l’éclosion de morts-vivants, et jouent comme si on avait versé une dose impressionnante de Prozac dans le réservoir d’eau de la ville, ce qui, tout en étant clairement une directive du réalisateur, donne quand même l’impression que le niveau de jeu manque de naturel.

    La version Blu-ray de The Dead Don’t Die s’accompagne également d’un code pour télécharger une copie numérique. Du côté du matériel supplémentaire, on a droit à six revuettes nous entraînant dans les coulisses d’autant de scènes du film, et un court document de trois minutes où les producteurs et les acteurs principaux parlent de leur relation, et de leur collaboration, avec Jim Jarmusch. Plus drôle que le long-métrage lui-même, la dernière revuette dépeint Bill Murray comme un héros d’action tuant des zombies, montrant en parallèle les séquences du film où il roule dans une flaque d’eau et autres « cascades » particulièrement banales.

    Venant de n’importe quel autre réalisateur, The Dead Don’t Die n’aurait été qu’une autre histoire de zombies à oublier, mais cette étrange proposition, qui traite un sujet commercial à la manière d’un film d’auteur, s’avère un peu décevante de la part d’un cinéaste qui nous a donné de si grandes œuvres par le passé.

    6/10

    The Dead Don’t Die

    Réalisation et scénario: Jim Jarmusch

    Avec : Bill Murray, Adam Driver, Tom Waits, Chloë Sevigny, Steve Buscemi, Danny Glover et RZA

    Durée : 104 minutes

    Format : Blu-ray (+ copie numérique)

    Langue : Anglais, français et espagnol


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    Patrick Robert
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    Cinéma, musique, jeux vidéo ou bandes-dessinées, Patrick partage sa passion pour la culture populaire depuis plusieurs années à travers les critiques, les entrevues, ou les textes d’actualité qu’il signe pour de nombreux médias, parmi lesquels le blogue de Ztélé, La Vitrine, Le Coin du DVD, et évidemment, Pieuvre.ca.

    2 commentaires

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    2. Pingback: Ad Astra et la quête du réel - Pieuvre.ca

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