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    La couverture du livre.

    Dévorés, le roman qui bourdonne

    1
    Par Hugo Prévost le 14 mars 2018 Littérature

    La civilisation humaine a disparu. Dans Dévorés, premier roman de Charles-Étienne Ferland, publié aux éditions L’Interligne, la société moderne, toute forme de société organisée, en fait, a été réduite à néant en quelques semaines à peine, lorsque d’étranges guêpes ont ravagé les champs, avant de développer un goût pour la chair humaine.

    À Montréal, Jack, un jeune homme quelque peu désoeuvré, a jusqu’ici réussi à survivre à l’apocalypse. Confiné dans l’appartement qu’il partageait avec des amis avant la fin du monde, il caresse l’idée de rejoindre une île isolée où pourraient bien se trouver sa famille, partie en croisière peu de temps avant que les insectes n’émergent du sol et ne pousse l’humanité à l’extinction.

    Confronté à un monde sans pitié où il faut bien souvent choisir entre la mort sous les coups des dards des abeilles et la mort sous les balles ou les armes des bandes de survivants faisant régner la terreur dans la métropole, Jack tentera de trouver une façon de s’en sortir.

    Dévorés n’est pas un roman qui permette d’entretenir l’espoir d’une fin heureuse. Résolument sombre, étonnamment sombre, même, le livre dystopique tient davantage de l’oeuvre The Road, de Cormac McCarthy, que de Star Wars, par exemple. Point de superhéros, ici, ou d’espoir d’un remède miracle. Après tout, la totalité de l’agriculture humaine a été rasée, dévorée par les insectes ravageurs. Ensuite, ce fut le tour des humains, qui ont été dévorés par milliards, quand ils ne sont pas morts ensevelis sous les décombres des édifices jetés à terre par les secousses provoquées lors de l’émergence des guêpes « nouvelle vague », des monstres d’un mètre de long.

    En ce sens, le roman de Charles-Étienne Ferland surprend. Il est rare qu’un auteur, un nouvel auteur, qui plus est, fasse le pari d’une écriture résolument sombre, mais le ton tient bien la route, ici.

    Ce qui fonctionne un peu moins bien, toutefois, ce sont les interactions entre les personnages. Est-ce la faute au fait que Dévorés compte moins de 200 pages? Le fait est qu’à travers ce monde en ruines, les différents protagonistes ont parfois des allures de robots, réduits à un seul trait de personnalité, ou à une série de dialogues qui semblent forcés. Ainsi, l’auteur démontre un peu trop qu’il étudie à la maîtrise en entomologie – la science des insectes -, en abreuvant le lecteur d’un langage qui cadre mal au contexte post-apocalyptique. Idem pour la transformation du point de vue de certains personnages; l’intrigue est parfois complètement chamboulée par un geste posé par l’un ou l’autre des survivants. Le geste est lourd de conséquences, certes, mais l’auteur n’a pas suffisamment préparé le terrain, si l’on puis dire, et le lecteur se retrouve pris au dépourvu, placé devant le fait accompli sans que l’on ait pu suivre l’évolution morale des acteurs de ce scénario dystopique.

    Si Dévorés est un bon premier effort littéraire, l’écriture de l’auteur gagnerait à être resserrée. C’est hélas cet aspect de l’aventure romanesque qui empêche de s’avouer pleinement satisfait après avoir lu la dernière page du roman. Et c’est bien dommage!


    En complément:

    Mort à Florence, une enquête à l’italienne

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    Cofondateur et rédacteur en chef de Pieuvre.ca, Hugo Prévost se passionne pour le journalisme depuis l'enfance. S'il s'intéresse surtout à la politique, à la science, à la technologie et à la culture, Hugo n'hésite pas non plus à plonger tête première dans les enjeux de société, l'économie ou encore les loisirs et le tourisme.

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