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    Accueil»À la une»Black Panther: courir sur des œufs
    Image tirée du film.

    Black Panther: courir sur des œufs

    0
    Par Jim Chartrand le 14 février 2018 À la une, Cinéma / Télévision

    Encensé déjà comme le messie de la représentation afro-américaine dans la culture hollywoodienne, il devient risqué de vouloir critiquer objectivement une telle œuvre sans tomber ouvertement dans un débat de races déloyal. Néanmoins, si l’expérience n’en demeure pas moins décoiffante, force est d’admettre que Black Panther tourne rapidement en rond en plus de ressasser certains replis qui font franchement sourciller.

    Marvel célèbre ses dix ans cette année et ils font les choses en grand. Non seulement ils offrent leur premier long-métrage intégral consacré à des personnages noirs, mais en plus, ils livreront enfin la conclusion aux Avengers par le biais de la tant attendue Infinity War, titillée depuis une dizaine de films déjà.

    Et si l’on a longtemps accusé l’entreprise de rejouer une même formule pour s’assurer un certain succès, on ne peut cacher qu’ils ont depuis un bon moment déjà fait leur possible pour nous écouter et détourner nos attentes, suivant davantage le chemin de Guardians of the Galaxy, probablement le succès-surprise le plus inattendu du Marvel Cinematic Universe. Bien sûr, le deuxième volet n’a pas atteint la même part de réussite et on attendait plus de la part de Doctor Strange alors que Spider-Man: Homecoming jouait rapidement sur notre tolérance, mais on a heureusement eu droit au délirant Thor: Ragnarok, rehaussé par le style distinct de l’inimitable Taika Waititi.

    Retour à la complexité

    Le hic, c’est qu’après une bonne année à avoir alléger le ton, on retourne à des tonalités plus sombres qui vont puiser plus intensément dans Shakespeare, plutôt que dans le coffre à jouets de notre enfance, redonnant l’impression de vouloir accorder une dimension beaucoup trop sérieuse à l’ensemble enfantin. Et cela est fait à tort, comme DC Comics qui s’évertue encore et toujours à agir de la sorte, avec ses échecs qu’il empile les uns après les autres entre Batman V Superman : Dawn of Justice et autres Justice League de ce monde.

    De plus, face à une usine parfaitement bien huilée, il devient difficile de voir ici qu’un pilier unique plutôt que la fondation de quelque chose d’autre, l’histoire de Black Panther n’étant pas vraiment celle d’une origine, mais bien les répercussions de ce qu’on nous a introduit quelques films auparavant. Ainsi, bien qu’on imagine que le personnage de T’Challa existe depuis son enfance et qu’on nous met en contexte avec un beau flashback pour fonder une justification aux revirements dramatiques qui finiront par se produire dans le film, on ne s’intéresse qu’à sa vie suite à la mort de son père dans l’attentat qui a secoué Captain America: Civil War, dans lequel le personnage nous a été présenté (au même titre que le nouveau Peter Parker).

    La différence avec le film sur l’adolescent hyperactif arrive au clash culturel auquel on a droit ici. Si Disney nous promettait une ode à la diversité, si l’on oublie Andy Serkis qui en fait des tonnes et Martin Freeman qui ne sait pas trop ce qu’il fait là, on est certainement servis. Rehaussé par une distribution des plus dynamique, d’abord par le plus que charismatique et talentueux Chadwick Boseman, ensuite avec les nombreux Lupita Nyong’o et Forest Whitaker repêchés des nouveaux Star Wars, Daniel Kaluuya de Get Out, Angela Bessett et même Sterling K. Brown de la télésérie This Is Us, le film s’amuse à revamper le film de superhéros en doublant son intérêt pour les causes sociales et le côté socioculturel, arborant un discours sur l’immigration et la lutte des classes, en plus de toucher à la richesse et la pauvreté, le tout carburant aux compositions originales de Kendrick Lamar et à plusieurs autres emprunts au hip-hop.

    C’est très urbain, moderne et actuel, et on se surprend même à les voir emprunter à la fois la route d’un mauvais James Bond (toute la scène au casino illégal et la poursuite qui s’ensuit, vraiment?), tout comme celui d’un mauvais The Lion King (il faudra en revenir des méchants oncles). C’est que le sens de la famille est important et, Disney oblige, les revirements incestueux ne sont jamais trop loin, alors qu’on saupoudre le tout d’une tonne de gadgets pour faire saliver tout un chacun.

    Message flou

    Dommage également de demeurer confus par les messages qu’on veut livrer. Sera-t-il possible au public de pleinement apprécier les véritables emprunts aux différentes cultures africaines sans y voir ici un freak show aborigène et tribal gênant? Que faut-il également penser de cette réflexion voulant empêcher l’arrivée d’immigrants qui apportent leur lot de problèmes avec eux en les bloquant par d’immenses murs pour conserver sa richesse, sa technologie et son savoir?

    C’est donc de toutes ces manières qu’on finit par s’ennuyer à force de regarder le film essayer dur comme faire de se trouver et/ou de se bâtir une identité unique. Déchiré entre le désir d’être poignant (au point de nous faire poiroter pendant près d’une demi-heure avec une fausse mort dont on est déjà au courant face au contenu promotionnel du film suivant) et celui d’être hilarant (notamment par le biais de sa sœur Shuri, véritable copié-collé du personnage de Q), le film essaie également de propulser sa propre énergie tout en restant très près du canevas typique du film de superhéros, ressassant toutes les étapes menant le protagoniste à sa propre émancipation, subtilement réécrite ici grâce aux allusions royales et à la certaine libération de son « peuple ».

    Black Panther a beau avoir quelques trouvailles visuelles et d’excellents costumes, Ryan Coogler n’a pas tout ce qu’il faut pour pleinement assurer les commandes d’un film d’action, encore trop axé sur le rythme plus lent et insistant de ses drames, ayant seulement Fruitvale Station et Creed à son curriculum vitae, s’étant entouré de son équipe habituelle en plus de renouer encore avec Michael B. Jordan, plus à l’aise que jamais. Voilà donc une proposition flamboyante, surprenante à plus d’un niveau, mais tristement oubliable par son incapacité à véritablement conserver son « orientation » pour pleinement marquer notre esprit. Comme quoi même en courant sur des œufs, emporté par autant d’assurances que de craintes et d’incertitude, il y a probablement la possibilité d’en briser quand même quelques-uns.

    5/10

    Black Panther prend l’affiche en salles ce vendredi 16 février. Certaines représentations spéciales ont lieu ce jeudi.


    En complément:

    Croquer dans la (grosse) pomme, avec The Deuce: The Complete First Season

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    Jim Chartrand est bachelier de l'Université de Montréal en Études cinématographiques. Il gère également un département Superclub d'une succursale Vidéotron. Et il adore la culture avec le plus grand C que vous pouvez imaginer. En fait, s'il n'avait pas autant de fatigue de sa sage vie remplie, il consommerait encore davantage de ces nombreuses drogues de l'art et du divertissement pour mieux vous en parler. Puisque avouons-le, rien ne lui fait plus plaisir que de conseiller et guider les autres, même si ses avis ne font pas toujours l'unanimité. Il se fait donc un plaisir semaine après semaine de vous offrir des textes sur tous plein de sujets qui le passionnent entre un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, et...

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