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    Accueil»Politique»Amériques»La puissance mondiale n’attire pas les Norvégiens
    Le système de santé norvégien n'a rien à envier à l'équivalent américain, entre autres avantages de la société nordique.

    La puissance mondiale n’attire pas les Norvégiens

    1
    Par René-Maxime Parent le 14 janvier 2018 Amériques, Europe

    Après le «A new day is on the horizon» de l’animatrice de talk-show Oprah Winfrey à la 75e cérémonie des Golden Globes, et les médisances de l’animateur radiophonique d’extrême droite Steve Bannon véhiculées dans le livre Fire and Fury, la tribune populiste du président américain perd de son exclusivité.

    Y voyant un impératif de rappeler que c’est lui le patron, il pousse l’odieux encore plus loin, rapporte Reuters le 12 janvier.

    En proposant un nouveau projet de loi sur l’immigration, jeudi, le président américain a affirmé à un sénateur qu’il invitait les Norvégiens à immigrer aux États-Unis. «Pourquoi nous voulons tous ces gens en provenance d’Afrique, ici? Ce sont des pays «de merde»… nous devrions accepter plus de gens de Norvège», a affirmé le président Donald Trump d’après une source anonyme.

    Ce pays nordique est l’un des pays les plus riches au monde. De plus, les Norvégiens ont été désignés comme étant le peuple le plus heureux l’année dernière, et ce bien-être est assuré pour les générations à venir grâce à ses fonds souverains issus en partie de l’exploitation pétrolière en haute-mer.

    Même si des centaines de milliers de Norvégiens ont émigré aux États-Unis au 19e siècle, seulement 502 citoyens y ont immigré en 2016 et 59 en 2017, sur une population de 5,3 millions, d’après l’agence norvégienne des statistiques.

    Cette mention de la Norvège par le président américain n’est pas sortie de nulle part. La veille, il recevait à la Maison-Blanche la première ministre Erna Solberg. Donald Trump l’a supplié de couvrir un déficit commercial par l’achat d’équipement militaire américain.

    Le professeur en journalisme à la Stockholm University, Christian Christensen a twitté avec un brin d’ironie : « Évidemment les gens de #Norvège aimeraient déménager dans un pays où les gens se font tirer, vivent dans la pauvreté, n’ont pas d’assurance maladie, n’ont pas de congés parentaux ou de garderies subventionnées et où il y a moins de femmes en politique. #Shithole ».

    Toujours sur Twitter, le président américain a nié avoir utilisé un langage vulgaire.


    En complément:

    https://www.pieuvre.ca/2017/11/08/apres-un-an-au-pouvoir-donald-trump-a-la-cote-chez-sa-base/


    Tête de l’emploi

    Contrairement à ce que ses détracteurs peuvent penser, Donald Trump occupe un poste qui lui convient puisque ce n’est qu’aux États-Unis que ce style de gouvernance est possible. Il gouverne comme les dirigeants fantoches que Washington a placés aux quatre coins du globe pour asseoir son complexe militaro-industriel et ses corporations, mais avec tout le rayonnement médiatique qui accompagne le rôle de gendarme international.

    À la différence des superproductions, des talk-shows et des téléséries qui dressent un portrait idéalisé de cette culture, ce président demeure fidèle à la tradition conquérante. Par contre, il a fait une erreur en confondant race et richesse au sujet des Norvégiens. La valeur qu’il attribue à ce pays nordique relève de la nature de son système politique, la social-démocratie en marge du système néolibéral dans lequel Donald Trump a fait sa gloire et sa fortune.

    D’un point de vue américain, ce n’est pas une erreur, puisque l’hypodescendance fait loi en ce territoire. Donald Trump a improvisé une catégorie mettant les Haïtiens et les Africains dans le même bateau, ce qui fait sens dans un pays où les citoyens sont divisés selon la couleur de leur peau, dont l’appellation officielle «Afro-Américain».

    Des pays nordiques ou du Québec, Barack Obama est un meilleur choix de président parce que ses politiques se rapprochent des valeurs de ces régions du globe, mais leurs habitants ne sont pas Américains. Ceux-ci sont prêts ou condamnés à payer le prix de leur démesure.

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    René-Maxime Parent
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    Rédacteur en chef de la section Société, René-Maxime Parent s’est joint à Pieuvre.ca en 2014. Sa couverture de l’actualité internationale se partage entre l’Amérique latine et la Scandinavie. Son intérêt pour les arts visuels, le cinéma et l’architecture le conduit à parcourir la métropole québécoise régulièrement.

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    1. Pingback: Quand le roi se mêle d’indépendance

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