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    Photo: ONF

    Biosphère, le vestige d’Expo 67 démonté pièce par pièce

    0
    Par René-Maxime Parent le 25 septembre 2017 Arts visuels

    L’exposition Montréal et le rêve géodésique au Centre de design de l’UQAM du 21 septembre au 10 décembre met l’emphase sur le dôme géodésique du pavillon des États-Unis à l’Expo 67. Alors que l’ONF projette Expo 67 Live sur l’Esplanade de la Place des Arts du 18 au 30 septembre. 

    Au cœur des trente glorieuses d’où émerge l’ONU, l’exposition universelle de 1967 a exposé le progrès sous le concept en vogue de « culture ». Les États-Unis ayant jeté les fondements d’une gouvernance planétaire devaient accepter que leur puissance exceptionnelle soit prise dans une structure la dépassant, présageant la fin de l’âge des souverainetés absolues, écrit l’ancien diplomate Philippe Moreau Defarges. Quoi de mieux qu’une sphère rappelant le globe terrestre, c’est-à-dire une architecture géodésique pour représenter le pavillon des États-Unis?

    Au Centre de design de l’UQAM, on apprend que les concepteurs Richard Buckminster Fuller et Shoji Sadao du pavillon des États-Unis, ainsi que le designer Jeffrey Lindsay qui a fondé la Fuller Research Foundation Canadian Division à Montréal entre 1949 et 1956 n’avaient aucune intention patriotique de créer une structure symbolisant la culture de ce pays. Le trio a plutôt participé au « moment géodésique » des premières expérimentations menées à la fin des années 1940 jusqu’à la prolifération des dômes « do-it-yourself » du début des années 1970.

    À la manière du mobilier ou du cinéma de science-fiction inspiré par l’exploration spatiale et ses galaxies de planètes rondes et colorées, l’idée de concevoir une habitation sphérique obnubilait plusieurs créateurs. À l’époque, le délire psychédélique s’est emparé des mathématiques via la géodésie ou science destinée à tracer des cartes. L’objectif était de créer une structure courbe en liant des tubes à des connecteurs, donnant l’impression d’un assemblage de cadres triangulaires.

    L’exposition recouvre toutes les étapes de la conception d’une structure géodésique, allant de la conception de différents moules des trois types de connecteurs à la connexion par tubes en divers matériaux.  On peut également y contempler des plans et des photographies de prototypes. Jeffrey Lindsay a roulé cette fascination pour le géodésique de Montréal à l’Institute of Design de Chicago, puis au Black Mountain College en Caroline du Nord en passant par le laboratoire de recherche sur l’aluminium d’Alcan à Kingston et par l’usine de Canadair à Montréal.

    Construit de juillet 1964 à avril 1967, le pavillon des États-Unis mesure 250 pieds de diamètre et 206 pieds de hauteur pour un volume de 1 700 000 pieds carrés. À l’origine, les tubes d’acier cadraient des panneaux en acrylique. Le 20 mai 1976, le recouvrement a brûlé en moins d’une demi-heure laissant la structure intacte. L’incendie a été causé par des travaux de soudure.

    Expo 67 Live 

    L’ONF a opté pour une multitude d’écrans plats à l’intérieur de l’espace restreint de l’Esplanade de la Place des Arts afin de recréer l’ambiance d’Expo 67. Si l’exposition Montréal et le rêve géodésique s’adresse à notre façon de concevoir l’espace, le montage projeté Expo 67 Live s’adresse principalement à notre sens de la vision par le choix d’images ludiques. La musique vient boucler cette expérience de nous plonger dans l’événement le temps d’un court-métrage.

    La vision singulière An Open Letter from Donald J. Trump pn Why America Should Stop Paying to Defend That Can Afford to Defend Themselves publiée par le New York Times, le Washington Post et le Boston Globe en septembre 1987 présente, aujourd’hui, la puissance mondiale sous un nouveau paradoxe. Le drapeau et le territoire des États-Unis pourraient-ils, un jour, figurer sur la carte du monde sans se référer à l’omniprésence de ce pays?

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    Rédacteur en chef de la section Société, René-Maxime Parent s’est joint à Pieuvre.ca en 2014. Sa couverture de l’actualité internationale se partage entre l’Amérique latine et la Scandinavie. Son intérêt pour les arts visuels, le cinéma et l’architecture le conduit à parcourir la métropole québécoise régulièrement.

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