Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    0 Shopping Cart
    • Accueil
      • Notre équipe
      • La réplique
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Votre semaine tentaculaire
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2021
        • Maison-Blanche 2020
        • Élections fédérales 2019
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
    • Boutique
    Pieuvre.ca
    Accueil»À la une»Vivons-nous dans l’antichambre d’Orwell?
    Les cas de surveillance extrême menée par les gouvernements se multiplient

    Vivons-nous dans l’antichambre d’Orwell?

    0
    Par Pieuvre.ca le 17 février 2017 À la une, Société

    Agence Science-Presse

    Qu’il est simple de nous surveiller. Nous donnons nous-mêmes les clés en acceptant les multiples contrats, souvent sans les lire, pour accéder à l’univers de la vie mobile. Nous sommes entrés dans l’antichambre d’Orwell et de son célèbre 1984 – à moins que ce ne soit Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley, ça se discute. Au Québec, l’annonce de la surveillance du journaliste Patrick Lagacé nous a donné un électrochoc, mais pour combien de temps?

    « Le danger vient de la grande opacité des nouvelles technologies. Les révélations de la surveillance sont le fruit d’un concours de circonstances, comme pour les révélations de Snowden. Cela aurait pu continuer, ce qui en fait un sujet d’inquiétude », relève le titulaire de la Chaire L.R. Wilson sur le droit des technologies de l’information et du commerce électronique, Vincent Gautrais.

    La surveillance de personnalités publiques et de journalistes ramène le problème des mandats globaux qui peuvent être accordés par une juge de première instance pour donner tout pouvoir aux policiers. « On peut alors s’interroger sur le niveau de connivence de la police et du judiciaire », rappelle Vincent Gautrais.

    La grande noirceur

    Les révélations d’Edward Snowden, ex-sous-traitant de l’Agence de sécurité nationale (NSA) ont levé le voile sur les agissements des agences de surveillance qu’elles soient américaine, anglaise, australienne ou même canadienne, et l’espionnage réalisé à grande échelle. Nous sommes tous surveillés. « Les journalistes n’échappent pas à cet univers. C’est rendu tellement facile car nous laissons des traces lisibles partout », rappelle Dominique Peschard de la Ligue des droits et des libertés.

    Avec l’adoption en 2015 de la loi C-51, sur la communication d’informations ayant trait à la sécurité du Canada – connue aussi sous le nom de Loi antiterroriste, en droite ligne avec le Patriot Act américain – les agences canadiennes peuvent chercher des traces d’actions terroristes jusque dans les courriels et les messages vocaux. C’est d’autant plus inquiétant pour Dominique Peschard que cette loi, la plus importante du genre au Canada, « permet l’échange des données entre les agences sur des critères assez flous et larges ».

    Sans compter les pressions qui peuvent être appliquées sur des scientifiques, comme durant les années Harper, mais aussi comme cela s’est produit dans « l’affaire Maillé » où la Cour supérieure de Montréal a essayé de contraindre une chercheuse de l’UQAM, Marie-Ève Maillé, à remettre à l’entreprise Éoliennes de l’Érable, l’identité des participants à son étude de doctorat – des individus qui s’opposaient à la compagnie.

    Des risques réels

    Mais les risques ne sont pas tous là où l’on pense. Ne devrait-on pas se méfier plus de Facebook que de la GRC? « Nous devons arrêter d’être naïfs. Utiliser des logiciels libres, encrypter nos informations sensibles, sont de bonnes mesures à prendre », assure Dominique Peschard.

    Pour rendre la surveillance plus difficile au quotidien, ces technologies devraient devenir des réflexes. « Le citoyen fait partie de la solution », soutient lui aussi le Pr Gautrais, pour qui il faut prendre conscience que les informations que nous mettons sur les réseaux sociaux sont publiques. « Il est plus difficile de les retirer que de les y inscrire et nous sommes responsables de nos actes et de nos propos, comme le montrent de nombreux cas en diffamation », rappelle le juriste.

    Mais qu’en est-il du droit censé veiller à la protection des citoyens. « Le droit est un outil et comme pour un paquebot, c’est long et dur d’infléchir un changement de direction. En cette matière, les journalistes sont plus efficaces pour changer la culture en dénonçant les abus », note le Pr Gautrais.

    Qui surveille les surveillants ?

    Si l’une des solutions apparaît du côté de la technologie et du bon sens – garder secret ce que vous ne désirez pas être révélé au grand jour! – l’autre réside dans l’action politique. « Il faut mettre la pression pour amender le projet C-51 – les libéraux ont voté pour – et réclamer un mécanisme indépendant de surveillance des policiers et des compagnies de service internet », soutient Dominique Peschard.

    Mais au moment où vous lisez ces lignes, les contre-pouvoirs à ce pouvoir de surveillance s’avèrent encore bien modestes. « Les associations de droits civiques, les universitaires éclairés manquent souvent de ressources, d’où la nécessité de dépasser le droit judiciaire pour se pencher sur les questions de surveillance. Il faut reconsidérer les règles et les grands principes d’imputabilité », relève le Pr Gautrais.

    Pour cela, il faudrait sans doute lever les yeux de Facebook pour aller revendiquer une réelle protection des informations personnelles. Saurons-nous le faire? « Aujourd’hui, les technologies de surveillance ont dépassé la croissance du contrôle démocratique », martèle pourtant Edward Snowden.

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    14 août 2022

    Les enfants, la cible de choix des cigarettiers

    9 août 2022

    Des pathogènes dans de l’ADN pourraient expliquer la chute de deux civilisations antiques

    9 août 2022

    Aider ses enfants avec leurs devoirs n’aurait pas d’impact sur les résultats scolaires

    Pieuvre.ca
    • Site web
    • Facebook
    • Twitter

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Visitez notre boutique
    Vous cherchez un contenu?
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Fantasia
    • Présidentielle française 2022
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    19 août 2022

    En ville, un bon salaire signifie une meilleure protection contre la pollution sonore

    18 août 2022

    Les jeunes Allemands craignent la guerre et la crise climatique, mais pas la COVID

    18 août 2022

    Un nouveau cycle pour UCC Dolores

    18 août 2022

    L’érotisme latent de Passion simple

    18 août 2022

    Quand la désinformation sur la COVID ciblait les femmes enceintes

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Contribuez au succès de Pieuvre.ca
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
    © 2009-2022 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.