Browsing: Cinéma / Télévision

Ça y est, le réputé cinéaste du peuple Luc Besson a officiellement touché le fond. Pas seulement au niveau personnel, petite référence à ses déboires juridiques, mais au niveau artistique, si on peut vraiment lui accorder ce prestige, avec ce Anna, production minable et risible qui assomme par son incapacité à se tenir debout, n’en déplaise à son héroïne indestructible qui croit encourager le féminisme, mais ne fait qu’étendre les problèmes misogynes de son créateur. En gros, un navet pur et dur qui a bien failli ne jamais se rendre sur nos écrans.

Bien qu’il soit issu de la comédie, Jordan Peele est en train de se tailler une place de choix dans le monde de l’horreur depuis quelques années, et après le très remarqué Get Out, le réalisateur récidive avec Us, un film d’épouvante particulièrement réussi.

Après les comédies pour Blancs et les comédies pour Noirs, il semblerait que les Asiatiques soit le nouveau groupe à avoir droit à son florilège de productions à saveur humoristique. Always Be My Maybe, sorti sur Netflix le 31 mai, fait sourire, mais quiconque en regarde la bande-annonce n’aura probablement pas besoin d’écouter le film.

Bien connu des cinéphiles, le cinéaste Jim Jarmusch a rarement fait le saut vers un cinéma plus grand public, avec sa vision singulière sur la banalité de la vie et l’inévitabilité de la mort. De le voir tenter de se lancer dans quelque chose de plus accessible permet de comprendre son hésitation, avec ce décevant The Dead Don’t Die, qui le lance dans plus de directions qu’il n’est capable d’en gérer.

Dans un monde où l’humanité n’existe plus, un robot au côté maternel sur-développé est chargé de récréer la race humaine dans les confins d’une station de recherche. Bienvenue dans I Am Mother, un thriller de science-fiction récemment lancé sur Netflix.

Si aujourd’hui la Chine occupe la place de seconde superpuissance, les guerres en Ukraine et en Syrie, ainsi que «l’affaire du Russiagate», évoquent toujours le rapport de force de la guerre froide. Avec le documentaire Meeting Gorbachev (2018), le cinéaste allemand Werner Herzog s’entretient avec le dernier président de l’Union des républiques socialistes soviétiques (1990-1991), Mikhaïl Gorbatchev.

Sans le moindre désir d’aller au-delà de la proposition originale, cette suite foncièrement inutile au néanmoins mignon et valable The Secret Life of Pets est le summum de la production opportuniste qui, tout en faisant tout pour s’emparer sans vergogne du pognon du public cible, ne manque pas de noyer son long-métrage dans des idéologies douteuses et problématiques.