Les projets de recherches dénoncés devant le Congrès des États-Unis le 4 mars n’ont pas pour objectif de créer des souris transgenres. Il s’agit plutôt d’études visant à évaluer les effets de différents traitements hormonaux sur la santé humaine et qui utilisent pour cela des souris comme modèles.
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« Réclamer plus de liberté d’expression en ligne » est donc indissociable, conclut un chercheur, d’une obligation de transparence imposée aux algorithmes.
Même des plateformes créées spécifiquement dans le but de les « protéger », comme YouTube Kids, ont été envahies depuis des années par des contenus « toxiques » et de la désinformation.
Le travail dans l’ombre de ces désinformateurs ne réside pas seulement dans l’envoi de courriels multiples: les photos de graffitis qu’ils demandent de vérifier, les captures d’écran qui comportent souvent un logo d’un grand média ou les vidéos, sont presque toujours des fabrications.
L’impact des nouvelles « trompeuses » pourrait être passé sous le radar des chercheurs qui, ces dernières années, ont surtout analysé la désinformation sur les réseaux sociaux à partir des partages des nouvelles qui sont carrément fausses.
Les agents conversationnels ont un potentiel pour vérifier certaines informations fausses, mais sont limités par les bases de données sur lesquelles ils s’appuient, et par leurs propres tendances à « inventer » des réponses. Même les plus efficaces de ces modèles sont encore loin derrière les vérificateurs humains.
Les chercheurs ont conçu Viblio pour que les internautes puissent mieux comprendre le contenu des vidéos, tout en évitant des choses comme l’interprétation erronée des informations additionnelles par ces mêmes internautes.
L’avantage de faire soi-même des vérifications élémentaires — vérifier la source, chercher une deuxième source — c’est que cela permet de ralentir la dissémination de désinformation.
Dans la dernière année, dans la foulée de la mise à pied des équipes chargées de la modération des contenus sur Twitter, plusieurs analyses avaient démontré une montée en flèche de la désinformation, y compris en science, et des propos haineux.
Tout ce qui compte pour les producteurs de désinformation, c’est de créer de la confusion, « un monde dans lequel nous sommes incapables de savoir à quoi nous pouvons faire confiance. Avec ces nouveaux outils, ils pourraient réussir. »