Browsing: vérification des faits

En 2019, le « fact-checking », jadis réservé à une poignée de journalistes passionnés, va continuer de gagner de l’importance dans l’espace public, alors que de nombreux gouvernements parlent de réglementer la désinformation, et que les Facebook et Twitter de ce monde craignent comme la peste d’être réglementés.

La désinformation en science ne vient pas seulement d’actrices, de gourous ou d’hurluberlus. Des universités respectées publient parfois des communiqués de presse à l’intérieur desquels se glissent des affirmations douteuses ou des conclusions exagérées. Que devrait faire Eurekalert, la plateforme par excellence des communiqués de presse en science?

Quel est l’impact des initiatives de vérification des faits qui se sont multipliées ces dernières années, incluant le Détecteur de rumeurs? Comment éviter que ces efforts ne prêchent qu’aux convertis?

S’allier à d’autres médias pour lutter contre les fausses nouvelles: une initiative qui a permis au journal Le Monde d’élargir son audience et d’obtenir une plus grande portée des nouvelles les plus importantes. Il s’agissait d’une collaboration avec 32 autres salles de rédaction pendant les élections françaises de l’an dernier.

Vous voulez imiter le Détecteur de rumeurs? Premier exercice: lisez des textes et soulignez au crayon rouge tous les faits vérifiables. De cette façon, vous devriez pouvoir repérer peu à peu les textes qui relèvent de l’opinion pure, pauvrement appuyés sur des sources, et les textes plus solides.

Le mouvement de vérification des faits, ou fact-checking, pourrait-il être l’avenir du journalisme scientifique? C’est le thème que l’Agence Science-Presse a choisi pour le panel qu’elle présente samedi à San Francisco, au congrès de la Fédération mondiale des journalistes scientifiques.

En un an, le mouvement journalistique de vérification des faits, dans lequel s’inscrit le Détecteur de rumeurs, a progressé sur tous les plans, suscitant l’envie des journalistes eux-mêmes, mais aussi de chercheurs qui tentent de mieux comprendre la façon dont se propagent les fausses informations. Ainsi que des développeurs, qui rêvent de technologies capables de corriger la déclaration d’un politicien en temps réel — ou presque.