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Pendant qu’on se réjouit que la distribution du premier vaccin autorisé ait commencé en Grande-Bretagne ou soit sur le point de l’être au Canada ou aux États-Unis, ceux qui seront en charge de la distribution appellent à ne pas se réjouir trop vite… et espèrent que les autres compagnies n’abandonneront pas trop vite.

Alors que commence la vaccination contre la COVID-19, plusieurs questions restent sans réponse, et le resteront pendant des semaines. Le Détecteur de rumeurs a jeté un œil sur huit de ces choses que les chercheurs ignorent encore sur les trois vaccins qui ont été autorisés ou sont sur le point de l’être.

Rapporter dans les médias le pourcentage de gens qui hésitent à se faire vacciner contre la COVID pourrait faire plus de mal que de bien. C’est l’avertissement que donne la journaliste Tara Haelle à ses collègues, elle qui couvre les hésitations face aux vaccins depuis 10 ans.

L’annonce a fait le tour du monde lundi: un des 200 vaccins actuellement testés contre le virus responsable de la COVID-19 serait « efficace à 90% ». Une nouvelle encourageante, mais qui ne signifie pas qu’on est près de la ligne d’arrivée. Le Détecteur de rumeurs isole sept choses qui restent à déterminer.

Normalement, il faut jusqu’à dix ans pour passer de la recherche initiale à la distribution d’un vaccin à grande échelle. Selon le site de la chaîne de télé History, le vaccin contre les oreillons aurait été, en 1967, le plus rapide de l’histoire à être homologué, après seulement 4 ans. Avec la COVID-19, on espère livrer un vaccin en un temps record, soit à la fin du premier semestre de 2021, mais rien n’est garanti.

Une personne sur trois hésite à faire vacciner son enfant au Québec. On a vite fait de se moquer de ces parents et pourtant, plusieurs bénéficient d’un haut niveau d’éducation. Comment en viennent-ils à douter? Voyage au cœur de l’hésitation vaccinale, à ne pas confondre avec le mouvement antivaccin.

Alors que les efforts pour développer un vaccin contre la COVID-19 se multiplient à travers le monde, certains militants antivaccins ressortent l’argument selon lequel il s’agit d’une affaire lucrative pour les compagnies pharmaceutiques. Bien qu’il soit impossible d’évaluer pour l’instant ce que coûterait et ce que rapporterait un hypothétique vaccin, le Détecteur de rumeurs rappelle que la course aux vaccins, quels qu’ils soient, est très coûteuse.

Depuis le début de la pandémie, on entend dire qu’un vaccin pourrait être disponible dans 12 à 18 mois. Les plus optimistes évoquent même un délai de six mois, soit dès l’automne. Mais le fait qu’un vaccin soit « prêt » n’est pas la fin de l’histoire, constate le Détecteur de rumeurs.

De récentes études montrent que les vaccins contre les oreillons, la coqueluche, la méningite et la fièvre jaune perdent  plus rapidement leur efficacité que ne le laissent supposer les recommandations officielles.

La course au vaccin contre le nouveau coronavirus est entamée: il y aurait près de 78 vaccins actuellement en développement. Il faudrait apparemment attendre encore un an et demi dans le meilleur des scénarios, mais les chercheurs préviennent déjà qu’il pourrait être physiquement impossible de produire suffisamment de vaccins pour tout le monde.