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Toujours plus excessive, avec un rythme assez rapide pour éviter que l’on s’essouffle ou que l’on devienne triste en pensant aux équivalences avec la situation actuelle, aux États-Unis, The Boys, saison 4, s’effondre malheureusement dans les dernières minutes de son huitième – et dernier – épisode. On ignore franchement si on écoutera la cinquième déclinaison.

On voudrait tant que les produits Star Wars, qu’il s’agisse de films, de séries télé, ou encore de jeux vidéo, fonctionnent. On voudrait revivre cette époque bénie où l’on a découvert les aventures de Luke Skywalker et de ses amis. Ou même approfondir un univers complexe en examinant les implications morales d’une guerre de guérilla (rebonjour, fantastique Andor). Mais on nous sert plutôt du réchauffé inintéressant, avec The Acolyte. Quel gâchis.

Audacieuse, magnifique, parfois étrange et surprenante, Shogun se découvre comme l’on explore un nouveau monde. Et si la chaîne FX, qui supervise la minisérie, envisage une deuxième saison, on peut affirmer sans se tromper que les 10 épisodes actuels se suffisent en eux-mêmes.

On termine le visionnement de cette minisérie en se demandant s’il n’aurait pas été plus sain d’étirer la sauce sur plus d’une saison, au lieu de largement tourner les coins ronds et nous offrir ces six épisodes avec des personnages largement unidimensionnels. A Man in Full, peut-être, mais une oeuvre télévisuelle grandement incomplète.

Bad Batch (et sa troisième saison) a malgré tout été une série d’animation intéressante, avec quelques excellents épisodes, en plus d’offrir une perspective nouvelle sur l’avènement de l’Empire. Mais on regrettera cette indécision chronique entre la volonté de plaire aux plus jeunes, ou celle de plaire à ceux qui cherchent un peu plus de sérieux.

Fondamentalement, il n’y a rien de mal dans ces Tales of The Empire. Côté technique, l’animation est sans faute, avec même un niveau de détails que l’on ne voyait pas dans Clone Wars, à l’époque. Mais c’est du côté du scénario que le bât blesse. D’autant plus que sans écouter au moins trois autres séries différentes, on ne comprendra pas trop ce qui se déroule à l’écran. C’est franchement dommage.

« Cette étude est importante parce que si tous les films et toutes les séries montrent un garçon qui joue aux durs lorsqu’il vit de la douleur et une fille qui devient une « demoiselle en détresse » qui a besoin d’être sauvée, ils pourraient penser qu’ils doivent agir de cette façon dans la vraie vie. »