On apprécie les décors originaux, artistiques, audacieux, mais aussi tout à fait efficaces, avec leurs panneaux mouvants sur lesquels sont projetées des vidéos un peu floues et très belles. Les dialogues sont bien écrits, humoristiques par moments et intelligents. Mais l’histoire laisse sur sa faim.
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Au-delà d’une certaine réflexion sur le mensonge et l’hypocrisie, la pièce a la qualité de plonger le spectateur dans l’univers des médias sociaux, des artistes et de leur besoin naturel d’amour et de reconnaissance; tout est une question de dosage.
Dans une chambre face à la mer, un homme reçoit une femme, toutes les nuits. Du moins, il aurait pu la recevoir. Le texte de Duras raconte ces rendez-vous hors du temps, comme on ravive un souvenir ou un fantasme. L’adaptation à deux voix de La maladie de la mort, par Martine Beaulne, met en scène cette rencontre possible, au théâtre Prospero.
Élevée sur le bord de l’eau, là où le Saint-Laurent devient une mer immense, Sylvie Drapeau a grandi avec ses frères et soeurs, ses parents aux façon de faire un peu plus « à l’ancienne ». Dans une magnifique et terrible pièce présentée au Théâtre du Nouveau Monde (TNM), l’actrice et auteure raconte sa vie, tout simplement.
Inscrite dans l’histoire de l’antiquité romaine, Britannicus de Racine est une tragédie qui s’inspire des débuts du règne de Néron: l’empereur élevé au pouvoir suprême grâce aux manigances de sa mère Agrippine. Cette pièce écrite en alexandrins au XVIIe siècle, qui parle de trahisons, de rivalités, mais aussi d’amour, est présentée au TNM dans une mise en scène sobre et élégante de Florent Siaud.