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La cause première de la crise des surdoses d’opioïdes se cache-t-elle du côté de la sociologie de la pauvreté, ou du côté de la trop grande disponibilité de ces médicaments? Depuis l’an dernier, les défenseurs des deux tendances en débattent — chacun prétendant avoir apporté des données probantes qui renforcent son hypothèse.

Si elle devait se présenter à la présidence des États-Unis, Oprah Winfrey traînerait un boulet avec elle, celui d’avoir été l’inspiratrice de certains des plus influents charlatans et défenseurs de pseudosciences du continent nord-américain.

En 2018, les opioïdes tueront des dizaines de milliers de personnes, rien qu’aux États-Unis. À ce stade, ce n’est même plus une prévision, mais une trajectoire inéluctable, à moins que des réformes radicales ne soient entreprises dans un temps record.

À en croire plusieurs médias francophones en fin de semaine, une nouvelle étude aurait établi que les femmes qui prennent un contraceptif hormonal « ont 20% de risque en plus de développer un cancer du sein ». Le problème est qu’il manquait une information importante dans cette phrase. Voici donc l’astuce du Détecteur de rumeurs. Quand vous voyez un pourcentage, posez-vous toujours la question suivante: 20% de quoi?

Ils seraient deux millions: autant de travailleurs d’ici dont les besoins en santé mentale ne seraient pas satisfaits, ce qui les empêcheraient de fonctionner au maximum de leurs capacités. Voilà ce qui ressort d’une récente étude du Conference Board du Canada dont les conclusions ont été dévoilées mardi.

Un lecteur a demandé au Détecteur de rumeurs si le café infusé à partir de capsules, ou dosettes, augmentait le risque de cancer. Depuis l’apparition de cette nouvelle génération de machines à café, divers articles ont en effet accusé le furane, qui serait soi-disant en plus grande quantité dans ce type de café.

Des spécialistes québécois tentent d’aider les victimes d’allergies sévères en les exposant à des doses croissantes de la substance. Une stratégie qui ne fait pas encore l’objet de recommandations des organismes canadiens de santé, au contraire des États-Unis.

Les tueries de masse peuvent-elles se répandre à la manière d’une épidémie? La question reste controversée, mais si les États-Unis doivent être considérés comme « objet d’analyse », le virus semble effectivement avoir un bon terrain de chasse.