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À l’instar des Îles malouines au large de l’Argentine, le rocher de Gibraltar au sud de l’Espagne demeure un territoire éloigné et conquis par le Royaume-Uni. Sous un Brexit dur, l’Union européenne a accepté de considérer en «colonie» la superficie de moins de 7 km2 face au continent africain, rapporte El País le 1er février.

À l’exception de la Bolivie et de l’Uruguay, les principaux gouvernements sud-américains et la communauté internationale, voire les États-Unis et leurs alliés, ont soutenu au Venezuela le 23 janvier le président autoproclamé de droite, Juan Guaidó contre le président Nicolas Maduro de gauche. À l’écoute du refrain de la guerre froide, le sociologue et analyste politique chilien Raúl Sohr appelle à ne pas être paternaliste envers ce peuple en état de crise.

Les États-Unis se sont retirés du Conseil des droits de la personne en juin 2018 en dénonçant un «cloaque de partis politiques», selon l’ambassadrice Nikki Haley, alors que le secrétaire d’État Mike Pompeo jugeait «inadmissible» un «biais continu et documenté du Conseil contre Israël», rapporte le Monde diplomatique de décembre. L’année 2019 s’entame avec 25 conflits armés, d’après La Vanguardia le 20 janvier.

Ironie de l’histoire ou corruption du pouvoir, Daniel Ortega membre du Front sandiniste de libération nationale (FSLN) qui a participé au renversement de la dictature des Somoza (1936-1979) est aujourd’hui président du Nicaragua, et exerce à son tour la répression envers la population. Dérangeant pour le régime, le journaliste Carlos Fernando Chamorro a quitté le pays le 20 janvier pour protéger son intégrité physique et sa liberté, rapporte El País le 21 janvier.   

Le Conseil de sécurité des Nations unies a donné mercredi le feu vert au déploiement d’un petit groupe allant jusqu’à 75 observateurs au Yémen. Ceux-ci auront la délicate tâche de s’assurer que la fragile trêve conclue à la fin de l’an dernier entre les belligérants, autour de la ville portuaire d’Al-Hodeïda, tient le coup.

Pour mettre fin à la paralysie partielle du gouvernement américain, pas question de céder d’un pouce: voilà ce qui ressort d’un nouveau sondage publié par le Pew Research Center. Les électeurs américains semblent ainsi camper sur leurs positions respectives, à l’image des démocrates et des républicains.

Le conflit politique entre les démocrates et le président américain Donald Trump, dans un contexte de paralysie partielle du gouvernement des États-Unis, s’est transposé sur le petit écran, lundi, alors que l’annonce d’un discours présidentiel à la nation, prévu pour mardi soir, a suscité des appels à l’équité pour les adversaires politiques de ce dernier. Appels qui semblent avoir été entendus.

Les électeurs américains ont rendez-vous dans l’isoloir, mardi, pour donner leur avis sur quantité de propositions politiques soumises aux voix, mais surtout pour renouveler les 435 sièges de la Chambre des représentants et le tiers des 100 sénateurs du Congrès. Le résultat du scrutin pourrait bien provoquer un important chambardement politique à Washington.

À l’exemple de l’indépendance catalane, le processus référendaire est souvent le résultat de provocations de l’État central. Bien que l’Islande soit indépendante du Danemark, la présence de la présidente du parlement danois, Pia Merete Kjærsgaard en tant qu’oratrice principale aux célébrations du 100e anniversaire de la signature du Traité d’union a mis le feu aux poudres, rapporte Reykjavik Grapevine.

Asseoir à la même table les États-Unis et la Corée du Nord, c’est une chose. Mais s’assurer qu’un pays ait mis fin à son programme de fabrication d’armes nucléaires, c’est une autre paire de manches…