Mais ce n’est pas seulement une volonté d’éliminer les règlementations qui anime les auteurs du Projet 2025: c’est parfois une volonté de museler ceux qui sont en mesure de présenter des faits.
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Ces morts indirectes seraient des décès à plus long terme, affirment les chercheurs, et seront imputables aux conditions terribles prévalant dans cet espace particulièrement restreint, conditions qui devraient prévaloir pendant encore des années, sinon des décennies, en raison de l’ampleur des travaux de reconstruction nécessaires.
Cet appui varie largement en fonction des pays d’origine des répondants: en Pologne, par exemple, qui s’est longtemps trouvée sous le joug de l’URSS, l’OTAN obtient la faveur de 91% des participants.
« Nous vivons actuellement l’une des périodes les plus dangereuses de l’histoire de l’humanité. »
Une proposition de passer à un vote majoritaire plutôt que par consensus est mise sur la table depuis la COP17 de Durban, en 2011, mais elle reste dans les limbes, faute d’appuis suffisants pour entamer la discussion.
Dans certains pays où la concentration de la richesse est particulièrement importante, les milliardaires sont moins portés à se lancer directement en politique. Par exemple, le taux de milliardaires américains effectuant le saut en politique oscille autour de 3,7 %, soit bien en-deçà de la moyenne mondiale de 11 %.
Dans le cadre de la gestion de réputation au sein de ces sociétés inciviles, les puissants n’hésitent pas à recourir à des « poursuites bâillons » afin de faire taire les critiques et les détracteurs. Comme le mentionnent les chercheurs, ces méthodes « viennent tuer la liberté d’expression qui est nécessaire aux campagnes de mobilisation ».
La confiance envers le président à vie de la Chine, Xi Jinping, est elle aussi particulièrement faible dans les pays industrialisés: elle est d’ailleurs quasi nulle au Japon, en Australie et en Suède, alors qu’elle est plus forte en Indonésie ou au Nigeria, par exemple.
Les tensions territoriales viennent aussi, sans aucune surprise, provoquer des réactions très « noir ou blanc » chez les participants de l’étude. Ainsi, 59 % des participants ont une opinion positive de l’Ukraine et une mauvaise opinion de la Russie, alors qu’ils sont 54 % à voir Taïwan de façon positive (et la Chine de façon négative).
Malgré tout, les médias sociaux sont jugés comme ayant une influence positive lorsque vient le temps d’influencer les décisions politiques dans un pays (61 % des sondés), d’attirer l’attention des élus (64 %), de changer l’opinion de la population à propos d’un enjeu politique ou social (65 %), ou encore d’attirer l’attention sur l’un de ces enjeux (77 %).