Mardi se tenait la première représentation montréalaise de WARDA, au théâtre Prospero. On ressort bercés, habités de cette coproduction entre les compagnies Les 2 Mondes et Rideau de Bruxelles, écrite par Sébastien Harrisson et mise en scène par Michael Delaunoy. Ce conte moderne est habilement tissé, brillamment écrit, de manière à ce que la structure de la pièce et ses ancrages nous ramènent au tapis persan, élément déclencheur de Warda. Tapis dont le vendeur (Salim Talbi) dit, en le comparant à un jardin, qu’on peut s’y promener, qu’on peut s’y perdre. C’est l’effet de la pièce elle-même et c’est admirable!
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La dernière invention des bureaux de l’APA, joué au FTA en juin 2017 est en reprise à l’Espace Libre. Compagnie connue pour présenter des pièces hors normes faisant voler en éclat les codes traditionnels du théâtre, elle revient aujourd’hui avec un objet atypique dont on sort assez enjoué, mais pas entièrement transcendé, pas certain(e) d’avoir réussi à faire toutes les connexions.
Jusqu’où peut-on jouer sur les codes sociaux pour explorer la question du ressentiment et de la colère? Avec sa pièce Mazal Tov, l’auteur et metteur en scène Marc-André Thibault utilise la question de l’insensibilité pour s’intéresser à la haine, une haine tenace et toxique qui détruit tout ce qu’elle touche.
L’amour au temps de Tinder, l’amour au temps du divorce, l’amour au temps des sentiments sincères… l’amour adopte toujours plus de formes en ce 21e siècle technologique, époque de transformations sociales. Voilà donc Mythomania, pièce performative présentée à La Chapelle sur le thème des émotions avec un grand A.
L’heure est à la révolte, qu’elle soit féministe ou simplement féminine. Et pour l’auteure Catherine Léger, cette révolte passe par la pièce Filles en liberté, donnée à La Licorne.
Jusqu’au 18 novembre, le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui présente Le Wild West Show de Gabriel Dumont. La pièce rassemble un collectif d’auteurs des descendants de chacune des communautés impliquées dans la trame narrative. Qui est mieux placé pour raconter fidèlement l’histoire de Louis Riel et des métis de l’Ouest?
Dans la petite salle du théâtre Propero, en sous-sol, se jouent le mots de Lars Noren, dramaturge suédois connu pour ses textes acerbes sur la cruauté du monde.
Du 10 au 13 octobre, la Chapelle Scènes Contemporaines et le Festival Phénomena s’associent et accueillent l’artiste performeur déjanté Peter James.
Sur la scène entièrement nue du Théâtre Prospero, c’est la catastrophe. Mais une catastrophe amortie, amoindrie, distillée au compte-gouttes, vécue comme un déchirement intérieur par les personnages, certes, mais comme une nuisance à laquelle on pense à peine par le reste de la population.
Il s’appelle Bashir, il vient de l’étranger, ou plutôt de l’Étranger, avec un E majuscule. Et 15 ans après la création de la pièce d’Évelyne de la Chenelière, l’oeuvre remonte sur les planches du Théâtre d’Aujourd’hui dans un contexte sociopolitique particulièrement chargé.