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Beau livre que l’on parcourt lentement, images et textes que l’on savoure, à l’instar de ces allées où la vie peut enfin quelque peu ralentir, Ruelles est un ouvrage essentiel pour comprendre la ville par ses petites gens, par ceux et celles, enfants comme adultes, qui font battre son coeur. Un coeur mêlant bitume, brique, mais aussi lueur de fin de journée, odeur de lessive, cris d’enfants et verdure.

Certes, il n’est pas le premier photographe de presse, en quelque sorte. Et il y a fort à parier qu’il ne sera pas le dernier. Il n’en reste pas moins que l’animateur d’Infoman présente ici le fruit d’une réflexion éditoriale qui va généralement au-delà du ton majoritairement bon enfant de son émission.

Lumière: voilà probablement le mot qui vient d’abord en tête en visitant Les impermanents, l’exposition de l’artiste visuel Yann Pocreau présentée au Musée des Beaux-Arts de Montréal (MBAM) jusqu’au 1er août. Lumière dans une exploration de l’impact de ces photons sur nos rétines, d’une façon ou d’une autre.

Au lieu de présenter un artiste, un courant ou une chronologie, les expositions Silences au Musée Rath de Genève et Ombres, de la renaissance à nos jours à la Fondation de l’Hermitage de Lausanne revisitent l’histoire de l’art à partir d’un thème. Alors que le Musée Alpin Suisse de Berne aborde un trait culturel singulier avec l’exposition Écho, la montagne répond. 

Cités millénaires: voyage virtuel de Palmyre à Mossoul est une expérience immersive développée par l’Institut du monde arabe avec l’expertise d’Iconem et d’Ubisoft, en partenariat avec l’UNESCO et l’Université de Lausanne. Une première au Canada, le World Press Photo offre à ses visiteurs un avant-goût d’une balade sur des sites iconiques.

L’aquarelle étant cette peinture légère sur papier avec des couleurs délayées dans de l’eau, le documentariste russe Victor Kossakovsky a troqué le pinceau pour la caméra afin de tourner Aquarela (2018). Documentaire filmé en 96 images-secondes et captant les sons des milieux aquatiques, les violoncelles du groupe de heavy métal finlandais Apocalyptica viennent amplifier le tout.

Trou noir, clair-obscur, photographie, black métal, éclipse : des facettes qui incarnent l’obscurité à leur tour, mais cette soi-disant absence de lumière nécessite un cadre pour la désigner telle quelle. Entre documentaire et vidéo d’art, Aleph Null & The Missing Mass (2017) du cinéaste norvégien Tor-Finn Malum Fitje plonge dans cet abyme sans dégager notre siège de spectateur.