Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    • Accueil
      • Notre équipe
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Encouragez Pieuvre.ca sur Patreon
        • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections québécoises 2022
        • Élections fédérales 2021
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • Abonnement
    Pieuvre.ca
    Accueil»Culturel»Arts visuels»Les impermanents: dans le regard de Yann Pocreau
    Photo: Denis Farley / MBAM

    Les impermanents: dans le regard de Yann Pocreau

    0
    Par Hugo Prévost le 12 avril 2021 Arts visuels

    Lumière: voilà probablement le mot qui vient d’abord en tête en visitant Les impermanents, l’exposition de l’artiste visuel Yann Pocreau présentée au Musée des Beaux-Arts de Montréal (MBAM) jusqu’au 1er août. Lumière dans une exploration de l’impact de ces photons sur nos rétines, d’une façon ou d’une autre.

    D’une façon qui pourrait paraître presque paradoxale, à certains égards, cette exposition est présentée dans un ensemble de salles à l’éclairage presque terne. Pas de point de vue sur l’extérieur, si ce n’est via la porte qui clôt la galerie, à l’instar de bien d’autres expositions, mais aussi des lumières tamisées. La raison en est fort simple: sur l’un des murs de la salle, M. Pocreau a installé des tirages photographiques dont certains ne sont pas traités pour résister aussi bien à la lumière. De fait, confie l’artiste dans le cadre d’une visite organisée par le Musée, certaines des images déjà diaphanes disparaîtront avec le temps, jusqu’à n’être presque plus visibles, voire carrément impossibles à distinguer des zones colorées contigües de ces diptyques.

    Si cette oeuvre de grande taille est probablement la plus « performative » du lot, avec ces images qui sont appelées à disparaître d’ici la fin de l’exposition, l’ensemble de la présentation de l’artiste s’appuie sur cette réflexion par rapport à l’image, à la lumière. Des anciennes photos dévorées par le temps aux rayons de soleil, représentés par des barres de laiton, qui semblent traverser la pièce, en passant par des constellations qui illuminent des portraits de gens décédés depuis belle lurette, Yann Pocreau semble non seulement s’amuser à jouer sur ce qui traverse notre rétine pour atteindre le fond de nos yeux, envoyant du même coup un stimulus visuel à notre cerveau, mais aussi à insister sur le fait qu’en fin de compte, rien n’est permanent.

    Et c’est bien vrai: le papier photographique finira par se noircir, avant de se désagréger. Même restaurées, les toiles disparaîtront elles aussi. Quant au Soleil, sa mort lente entrera dans une nouvelle phase d’ici quelques milliards d’années, engouffrant notre planète dans son expansion inéluctable. La solution consiste-t-elle, alors, à tout stocker en format numérique, puis à expédier les signaux dans l’espace profond, à défaut de les embarquer à bord de gigantesques vaisseaux spatiaux dans le cadre d’une éventuelle expansion de l’espèce humaine vers les étoiles?

    Si l’idée de cette grande odyssée galactique dépasse le cadre de l’exposition, il ne fait aucun doute que Yann Pocreau cherche à casser un moule: celui, sans doute, de l’idée de conservation à tout prix de ce qui forme notre société. D’où le titre de l’exposition, forcément. Et la réflexion déclenchée par l’artiste sur cette éventuelle disparition des biens tangibles et la nécessité du renouveau, évidemment entamée avant la pandémie, est encore plus d’actualité, alors qu’il faut plus que jamais repenser l’ensemble de notre société.

    Abonnez-vous à l’infolettre!

    Encouragez Pieuvre.ca


    Le Musée des Beaux-Arts, la pandémie et les momies

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    10 septembre 2023

    Banksyland, ou l’art de rire des gens

    31 août 2023

    World Press Photo 2023: le photojournalisme comme outil de documentation et de sensibilisation

    1 août 2023

    Sexe, désirs, data, et confusion

    Hugo Prévost
    • Facebook
    • Twitter

    Cofondateur et rédacteur en chef de Pieuvre.ca, Hugo Prévost se passionne pour le journalisme depuis l'enfance. S'il s'intéresse surtout à la politique, à la science, à la technologie et à la culture, Hugo n'hésite pas non plus à plonger tête première dans les enjeux de société, l'économie ou encore les loisirs et le tourisme.

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Encouragez-nous
    Encouragez-nous sur Patreon
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Fantasia
    • Montréal complètement cirque
    • Élections de mi-mandat aux É.-U.
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    22 septembre 2023

    La violence kawaii d’AK-xolotl

    22 septembre 2023

    Providencia, un sans-faute théâtral aux Écuries

    22 septembre 2023

    Plus Donald Trump ment, plus les républicains le croient

    22 septembre 2023

    L’Érotisme de vivre : Catherine Ringer à fleur de chair

    22 septembre 2023

    Sur Instagram, les contenus sexualisés affectent négativement l’estime de soi des jeunes femmes

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    © 2009-2023 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.