« Face à la destruction généralisée et aux très fortes restrictions imposées à l’acheminement de l’aide vers Gaza, qui ont des répercussions sur l’accès à l’eau et à d’autres articles de première nécessité essentiels à la survie de la population, il est urgent que la communauté internationale prenne des mesures décisives afin d’éviter de nouvelles souffrances en faisant respecter la justice et les droits humains. »
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Oxfam se réfère aux données du GIEC, le groupe de chercheurs sur le climat rattaché aux Nations unies, pour rappeler que « depuis les années 1970, 44% des catastrophes environnementales sont liées à des inondations ». Une proportion qui est appelée à augmenter en raison de la multiplication des extrêmes climatiques.
« Où est l’humanité ? Des millions de civils sont punis collectivement au vu et au su du monde entier. Rien ne peut justifier l’utilisation de la faim comme arme de guerre. »
« Dans cette situation, l’aide est désespérément nécessaire. Des personnes ne sont pas seulement tuées lors des attaques, mais aussi à cause de maladies causées par des conditions insalubres. »
Malgré un appel de fonds à hauteur de 4,4 milliards de dollars pour ces trois pays lancé par l’ONU, à peine 2 %, soit un peu plus de 93 millions, ont été recueillis à ce jour.
Les pays d’Afrique de l’Est importe jusqu’à 90 % de leur blé en provenance de l’Ukraine et de la Russie, et le prix des denrées a déjà grimpé en flèche en raison de la guerre.
Les pays riches ont dépensé 151 fois plus pour combattre la COVID-19 que leur objectif (pas même atteint) en matière de financement climat.
Chaque minute, 11 personnes meurent de malnutrition, affirme Oxfam.
Une contraction de près de 7%, chaque année, d’ici 2050: voilà ce qui attend l’économie canadienne si rien n’est fait pour lutter contre les changements climatiques, affirme une nouvelle note d’information d’Oxfam. Pour l’ensemble des pays du G7, la « formule minceur » grimperait à 8,5% sur une base annuelle, ce qui entraînerait la perte de 4800 milliards de dollars au cours des 30 prochaines années.
Si la campagne de vaccination bat son plein dans certains pays occidentaux, notamment au Canada, ou encore aux États-Unis, les pays à faible revenu, eux, doivent prendre leur mal en patience. Selon l’organisation Oxfam, les dédales administratifs et financiers sont si importants, en fait, qu’au rythme actuel, il faudra plus d’un demi-siècle pour vacciner l’ensemble des populations les plus pauvres de la planète, celles-là mêmes qui sont les plus à risque de contracter la COVID-19, et ultimement d’en mourir.