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Amusante et sympathique, mais sans plus, l’exposition Rêves codés semble ne pas être en mesure de fournir ce petit plus qui émerveillerait, qui surprendrait, ou encore qui réussirait à troubler. On a plutôt droit à l’équivalent numérique d’un automate capable de jouer aux échecs, en sachant très bien qu’une personne tout à fait humaine se cache à l’intérieur.

Deux par deux rassemblés est un excellent exemple d’une sorte de « démocratisation » de l’art, d’une façon de sortir les visiteurs d’une certaine zone de confort. On ne saurait trop recommander d’aller y faire un tour, d’autant plus que certaines oeuvres feront l’objet d’une rotation d’ici le 5 octobre, date de fin de l’exposition. Une autre raison, assurément, de ne pas craindre la récidive.

Ultimement, Montréal vise le consensus, et c’est très bien comme cela. Et puisque l’exposition est permanente, il y a fort à parier qu’elle pourrait être bonifiée au fil du temps, si nécessaire. Dans l’état actuel des choses, on se prend à découvrir ou redécouvrir un aspect ou un autre de cette agglomération qui a commencé à quelques mètres du fleuve Saint-Laurent, un endroit aujourd’hui situé dans les sous-sols d’un autre musée, Pointe-à-Callière.

On ressortira de Vice, vertu, désir, folie en se disant qu’on vient certainement de naviguer à travers un univers artistique exceptionnel, un aperçu de l’opulence et du faste de la société européenne, au cours de trois siècles de profondes transformations de l’Occident. Une exposition à voir. Impérativement.

Impressionnante, riche en enseignements, aussi prolifique qu’efficace, l’exposition Olmèques et les civilisations du golfe du Mexique est une occasion hors du commun de découvrir un pan de l’histoire de notre comportement trop souvent passé sous silence.

Il y a relativement peu de choses provenant de l’Arctique et de l’Antarctique, pourtant très vulnérables aux changements climatiques. Et les insectes, bien que constituant le groupe animal le plus diversifié, sont sous-représentés.

Que retenir de Basquiat au terme de ce cycle au MBAM? Une certaine nostalgie d’une jeunesse carburant aux platines, certes, mais surtout, un nouvel éclairage sur un être dont les études des chercheurs de l’art n’ont pas encore circonscrit.

Basquiat aurait-il apprécié cette musique? Il n’y a pas à en douter. D’ailleurs, Basquiat aimait toutes les musiques, du be-bop au classique Beethoven, du hip-hop à Ravel, du jazz à la musique aléatoire de John Cage…