Ultimement, Montréal vise le consensus, et c’est très bien comme cela. Et puisque l’exposition est permanente, il y a fort à parier qu’elle pourrait être bonifiée au fil du temps, si nécessaire. Dans l’état actuel des choses, on se prend à découvrir ou redécouvrir un aspect ou un autre de cette agglomération qui a commencé à quelques mètres du fleuve Saint-Laurent, un endroit aujourd’hui situé dans les sous-sols d’un autre musée, Pointe-à-Callière.
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On ressortira de Vice, vertu, désir, folie en se disant qu’on vient certainement de naviguer à travers un univers artistique exceptionnel, un aperçu de l’opulence et du faste de la société européenne, au cours de trois siècles de profondes transformations de l’Occident. Une exposition à voir. Impérativement.
Ancrée le passé, la chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours est aussi résolument tournée vers l’avenir, comme le démontrent l’audace et la diversité présentes dans cette nouvelle exposition. À voir.
Impressionnante, riche en enseignements, aussi prolifique qu’efficace, l’exposition Olmèques et les civilisations du golfe du Mexique est une occasion hors du commun de découvrir un pan de l’histoire de notre comportement trop souvent passé sous silence.
Plus que jamais près des citoyens, la Biosphère poursuit sa mission de rapprocher l’humain et la nature, en intégrant la culture et l’innovation sociale à ses enjeux, en digne représentante du complexe muséal d’Espace pour la vie.
Il y a relativement peu de choses provenant de l’Arctique et de l’Antarctique, pourtant très vulnérables aux changements climatiques. Et les insectes, bien que constituant le groupe animal le plus diversifié, sont sous-représentés.
Que retenir de Basquiat au terme de ce cycle au MBAM? Une certaine nostalgie d’une jeunesse carburant aux platines, certes, mais surtout, un nouvel éclairage sur un être dont les études des chercheurs de l’art n’ont pas encore circonscrit.
Basquiat aurait-il apprécié cette musique? Il n’y a pas à en douter. D’ailleurs, Basquiat aimait toutes les musiques, du be-bop au classique Beethoven, du hip-hop à Ravel, du jazz à la musique aléatoire de John Cage…
L’histoire de Montréal se retrouve dans le sang qui circule dans les veines de ses résidents. Et cela, Pointe-à-Callière l’incarne sans coup férir.
Pour sa première exposition avec son père, l’artiste Alexis Vaillancourt veut faire sa place, tout en assurant une certaine continuité avec l’oeuvre de celui qui l’a précédé.