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Ils ont publié le 27 août une méta-analyse, c’est-à-dire une revue de la littérature scientifique, concluant à l’inefficacité de l’hydroxychloroquine contre la COVID-19. Ça leur a valu une série de messages d’insultes, de l’intimidation et jusqu’à des menaces.

Il n’y a pas que les sondeurs qui ont sous-estimé l’appui pour Trump. Tout responsable de la santé publique se retrouve aujourd’hui face à une question existentielle: comment établir un dialogue avec cette vaste partie de la population  qui considère les scientifiques comme des idiots? Et c’est un problème qu’il serait dangereux de croire qu’il est limité aux États-Unis.

Dans plusieurs pays, la recherche sur des cellules souches d’embryons humains est interdite depuis deux décennies. Aux États-Unis, en plus, un décret signé en 2019 interdit la recherche sur des cellules produites à partir d’embryons avortés. Or, deux des médicaments utilisés pour traiter Donald Trump contre le coronavirus n’existeraient pas sans ce dernier type de cellules. 

Si vous n‘avez jamais entendu parler du Morbidity and Mortality Weekly Reports (MMWR), ce n‘est pas étonnant. C’est une « infolettre » des plus obscures pour le grand public —et en même temps, l’une des plus crédibles et des plus précieuses en santé publique depuis des décennies. Le fait que des fonctionnaires se soient ingérés dans son contenu en dit long sur la perte de crédibilité des agences américaines de la santé ces derniers mois.

Les femmes enceintes sont-elles plus susceptibles d’attraper la COVID-19, et le virus met-il davantage en danger leur santé et celle de leur enfant? Le Détecteur de rumeurs constate que l’état actuel des connaissances est plutôt rassurant pour la mère et l’enfant.

À en croire une nouvelle rumeur, le Centre américain de contrôle des maladies (CDC) aurait « discrètement » annoncé que « seulement 6% de tous les décès » attribués à la COVID-19 seraient morts de cette maladie. Le Détecteur de rumeurs explique pourquoi « la seule cause mentionnée sur le certificat de décès » ne veut pas dire que « seules ces personnes sont mortes de la COVID-19».

Traiter les personnes atteintes de la COVID-19 avec le plasma sanguin des personnes qui ont guéri est-il la solution? Pour l’instant, l’état de la recherche ne permet pas de l’affirmer avec certitude, contrairement à ce qu’on a pu entendre depuis la fin-août.

On sait déjà que le pourcentage de décès de la COVID-19 est supérieur à celui de la grippe. Mais pour ceux qui trouveraient malgré tout que ce taux de mortalité est peu digne d’intérêt, qu’en est-il des impacts directs et à long terme de la maladie, qui la distinguent de la grippe saisonnière? Le Détecteur de rumeurs fait le point.

Un grand nombre de poumons supportent mal le séjour qu’ils doivent subir à l’extérieur du corps, avant une greffe, au point d’empêcher certaines transplantations. Une équipe américaine présente une technique qui, dit-elle, permettrait de « guérir » ces poumons.