La résistance se manifeste d’abord dans le cœur de la personne qui y croit. C’est peut-être ainsi que je choisirais de résumer en quelques mots le magnifique ouvrage d’Aurélie Champagne, paru en septembre dernier chez Monsieur Toussaint Louverture, et intitulé Zébu Boy.
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Près de 50 ans après sa publication originale, Notes d’Okinawa, de Kenzaburō Ōe, est traduit en français aux éditions Picquier. Il s’agit d’un objet rare qui prend sans doute un intérêt particulier, cinquante ans après les faits: la rétrocession de l’archipel des Ryukyu au Japon après l’occupation américaine, de 1945 à 1972.
Sept ans après la parution de son premier roman, Amelia Gray voit enfin la parution de Menaces, la traduction de Threats par Théophile Sersiron, aux Éditions de l’Ogre.
Est-il encore nécessaire de présenter John Keegan? La réputation du célèbre historien militaire et journaliste britannique n’est plus à faire, et nombreux sont les ouvrages qui portent son nom. L’essai – ou est-ce plutôt un compte-rendu? – portant sur la Première Guerre mondiale, paru en 1999 en version originale anglaise, puis en 2003 dans la langue de Molière, permet de se replonger dans un horrible conflit en suivant la plume accrocheuse de l’auteur.
Nous vivons dans un homme pensé par et pour les hommes. Fort heureusement, les tentatives de transformation de cette société résolument patriarcale depuis des siècles permet d’y aller d’une série de réflexions profondes sur les bases sur lesquelles s’appuient nos façons de fonctionner et d’agir. Le Boys Club, publié aux Éditions du remue-ménage, ouvre justement la porte à l’une de ces réflexions, menée ici de main de maître par Martine Delvaux.
Le mois dernier, chez Philippe Picquier, paraissait la première traduction française d’un roman de Kwon Jeong-hyun. Le verbe, dans La langue et le couteau, est tout ce qu’il y a de truculent. Il fait plus que donner le sens, il est le sens. Plus on y repense, plus le style de Kwon rappelle celui de Thanh-Van Tran-Nhut, la créatrice des enquêtes du mandarin Tân, mais sur un ton nettement plus grave.
Élevée sur le bord de l’eau, là où le Saint-Laurent devient une mer immense, Sylvie Drapeau a grandi avec ses frères et soeurs, ses parents aux façon de faire un peu plus « à l’ancienne ». Dans une magnifique et terrible pièce présentée au Théâtre du Nouveau Monde (TNM), l’actrice et auteure raconte sa vie, tout simplement.
Ils sont là, certains depuis plusieurs siècles; on les voit à la télévision, dans les journaux, en fond de presque tous les points de presse, de toutes les annonces officielles… Que sait-on vraiment, pourtant, des lieux où se prennent les grandes décisions, au Québec? Fort heureusement, les journalistes Marco Bélair-Cirino et Dave Noël proposent Les lieux de pouvoir au Québec, un ouvrage fort intéressant qui tient à la fois du livre d’histoire et du précis d’architecture et d’urbanisme.
Sorte de boîte à outils du progrès de la civilisation, l’ingénierie rassemble à la fois les problèmes et les solutions aux deux enjeux majeurs du 21e siècle : le réchauffement climatique et l’omniprésence des nouvelles technologies. Le livre Ingénierie en 30 secondes parut aux éditions Hurtubise du professeur de génie à l’Université d’Australie-Occidentale, James Trevelyan arrive à résumer ce champ complexe pour les non-initiés.
Les Éditions Paquet font un travail remarquable pour garder vivant le riche héritage de la romancière Agatha Christie, et après Mort sur le Nil et Le Crime de l’Orient-Express, c’est au tour de Rendez-vous avec la mort d’avoir droit à une adaptation en bande dessinée.