Melissa Malzkuhn, qui enseigne à l’Université Gallaudet de Washington, une institution pour les sourds et malentendants, voit du potentiel dans ce travail, même si elle qualifie certaines des traductions réalisées par l’IA « d’inintelligibles ».
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Les scientifiques ont ainsi découvert que leur modèle d’analyse, d’abord conçu pour les humains, avait non seulement réussi à accomplir quatre tâches liées à la classification, mais avait aussi réussi à être plus efficace que d’autres modèles d’apprentissage machine spécifiquement entraînés avec des données liées aux aboiements, avec une efficacité pouvant atteindre 70%.
Il y a des tendances qui se dégagent, selon ces chercheurs, à commencer par le fait que, très tôt, ces sons apparaissent par « grappes » et non de manière relevant entièrement du hasard.
Ce n’est pas la première fois que de telles expériences sont menées avec des implants neuronaux, dans l’espoir de redonner à certains patients la capacité de communiquer: en août 2023, deux études parues simultanément dans la revue Nature faisaient état de deux expériences distinctes. C’est toutefois la première fois que des chercheurs franchissent l’étape d’une deuxième langue.
Ces résultats sont un argument de plus pour ceux qui croient que les oiseaux peuvent rêver comme les humains, même s’ils n’utilisent pas un langage formel.
Prouver l’invention du rongorongo, indépendamment d’une influence extérieure, constituerait une découverte considérable, parce qu’on attribue traditionnellement l’invention de l’écriture à seulement quatre régions distinctes: Mésopotamie, Égypte, Chine et Amérique centrale.
Considérer la machine comme humaine conduit à tromper le public sur ce qu’est vraiment l’IA et à surestimer ce que sont ses véritables capacités — ce qui, du coup, peut amener le public à lui faire un peu trop confiance, ou à la voir comme une forme d’intelligence supérieure.
Des analyses d’ADN peuvent aider à établir d’où provenaient les peuples qui utilisaient ces langues alors que les données archéologiques permettent de mieux comprendre comment certaines technologies se sont propagées dans le monde et d’estimer ainsi les mouvements migratoires qui ont propagé ces langues en Europe et en Asie.
« Cela ne remplace pas les humains, mais vient plutôt nous aider à mieux étudier les gens. C’est une question d’augmenter nos capacités, plutôt que de les remplacer. »
« L’affirmation, ici, n’est pas que le gouvernement se présente comme n’ayant aucune responsabilité, mais qu’il y a une tentative linguistique visant à réduire l’imputabilité étatique. »