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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) devra décider mercredi, lors d’une réunion de haut vol, si la récente éclosion d’une épidémie d’un nouveau coronavirus en Chine doit désormais être traitée comme un cas d’urgence à l’échelle internationale. Cette prise de décision devra être effectuée alors que les autorités chinoises ont fait état d’au moins neuf morts et de plus de 500 cas de contamination. 

Près d’une décennie après l’accident nucléaire à Fukushima, au Japon, des chercheurs de l’Université de la Géorgie ont découvert que les populations d’animaux sauvages sont particulièrement importantes dans les zones où ne vivent aucun être humain.

Près de 50 ans après sa publication originale, Notes d’Okinawa, de Kenzaburō Ōe, est traduit en français aux éditions Picquier. Il s’agit d’un objet rare qui prend sans doute un intérêt particulier, cinquante ans après les faits: la rétrocession de l’archipel des Ryukyu au Japon après l’occupation américaine, de 1945 à 1972.

Si la Chine continue de prendre de l’expansion, que ce soit sur le plan économique ou militaire, les pays voisins de l’Empire du Milieu, bien qu’ils soient parfois favorables à la croissance économique de Pékin, ont toutefois davantage tendance à se rallier aux États-Unis, qui demeurent, selon eux, la première puissance mondiale.

Le mois dernier, chez Philippe Picquier, paraissait la première traduction française d’un roman de Kwon Jeong-hyun. Le verbe, dans La langue et le couteau, est tout ce qu’il y a de truculent. Il fait plus que donner le sens, il est le sens. Plus on y repense, plus le style de Kwon rappelle celui de Thanh-Van Tran-Nhut, la créatrice des enquêtes du mandarin Tân, mais sur un ton nettement plus grave.

Ito Shiori a été violée. La jeune femme, fort probablement droguée, a été agressée sexuellement et violée par un journaliste haut placé auprès de qui elle avait demandé des conseils pour décrocher un poste. Confrontée à un système judiciaire où tout semble encore à faire pour s’attaquer à ces crimes sexuels, Mme Shiori signe La boîte noire, le témoignage brutal de son parcours du combattant.

Il y a quelque chose d’étrange dans le roman Rouge est la nuit, premier opus d’une série policière écrite par Tetsuya Honda. Étrange, en effet, parce que ce thriller paru à l’Atelier akatombo offre quelques bases du roman policier occidental, certes, mais aussi parce qu’on y ajoute non seulement quelques aspects uniques à la culture japonaise, mais aussi parce que l’oeuvre surprend en dévoilant un récit bien plus horrible qu’on aurait pu l’imaginer.

Souvent, le premier pas dans une culture étrangère se fait par le sens du goût au restaurant du coin. À la différence des émissions de cuisine à la télévision, le cinéma décentre le mouvement de la cuisson de l’acte de cuisiner en racontant des histoires qui sillonnent la dimension collective de la gastronomie.

Quelque chose semble s’être figé dans le temps, dans la petite ville de Kamakura, au Japon. Autrefois jeune femme rebelle souhaitant fuir l’éducation stricte de sa grand-mère, Hatoko revient dans sa ville natale pour s’occuper de la papeterie familiale, dans l’étrangement beau roman La papeterie Tsubaki, d’Ogawa Ito.