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Drôle de visionnement que cette relecture « disney-isé » de Dolittle délaissant les décors modernes des versions de Eddie Murphy et s’entourant de CGI et de faux animaux, alors qu’il devient évident dans tous les recoins qu’on ne savait plus où donner de la tête pour sauver le projet du naufrage. L’échec finit par surpasser la fascination malsaine qui nous habite toutefois tout du long.

Que diriez-vous d’un monde où tout le monde déteste profondément François Létourneau, enfin, « Gaétan Delisle », du nom de son nouveau personnage? Aussi inusitée soit-elle, après deux épisodes dévoilés aux médias ce mercredi matin, c’est ce que semble être l’une des nombreuses prémisses proposées par sa première télésérie dont il a assuré l’entièreté de l’écriture. Pour le reste, le choix était clair, son fidèle acolyte Jean-François Rivard devait absolument s’occuper de la réalisation. Enfin, peut-on donc s’exclamer, C’est comme ça que je t’aime, leur troisième projet, nous arrive à point pour qu’on en déguste encore chaque instant.

Succession logique à la série populaire que fut Le chalet, en plus de ramener quelques-uns de ses collaborateurs (Marie-Claude Blouin et Sarah-Maude Beauchesne, notamment, jusqu’au compositeur, directeur photo, monteur et on en passe), L’académie apporte un peu de piquant aux propositions télévisuelles pour les jeunes adultes. Dommage qu’elle s’avère problématique à pratiquement tous les niveaux.

Le dernier film réalisé par Todd Philip, Le Joker, a semé plusieurs controverses depuis sa sortie en salle. Beaucoup ont reproché au réalisateur d’y faire l’apologie de la violence, voire d’encourager la révolte et l’anarchie. D’autres y voient plutôt dans cet œuvre une critique de la société américaine contemporaine, voire une critique de tout système politique qui valorise l’individualisme et la réussite personnelle au détriment du collectif et du bien-être commun. 

Qui d’autre que l’éternel enfant qu’est l’indomptable néo-zélandais Taika Waititi pour s’offrir une triste farce absurde sur la Deuxième Guerre mondiale? Pas grand monde n’aurait osé, et le film qui résulte de cette audace laisse songeur. Fort heureusement, ce sont les éléments les plus convaincants, d’une jolie justesse, qui resteront en mémoire.

Liam Neeson venge un membre de sa famille en tuant lentement tous les membres d’un gang criminel. L’idée est convenue, et possiblement un peu trop utilisée, mais pour Cold Pursuit, un drame teinté d’humour noir réalisé par Hans Petter Moland, on a choisi de s’inspirer davantage de Fargo, voire des films de Tarantino, que de la série Taken.

Il est ironique qu’après le certain silence qui a suivi le scandale modéré menant au nombre réduit de douze finissants au lieu de treize pour la cohorte 2019 de l’École nationale de l’humour (ENH), ce soit avec une chanson sur le consentement qu’on a voulu ouvrir le spectacle des finissants de l’école, poussant les humoristes de la relève à demander le consentement du public pour les faire rire et ainsi débuter cette soirée présentée dans le cadre du Festival Juste pour Rire.