L’étude tend à confirmer les signaux d’alarme entendus depuis le début de « l’infodémie » (ou épidémie de fausses nouvelles autour de la pandémie).
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L’hésitation, rappellent des chercheurs, ne doit pas être confondue avec l’antivaccination: « La période d’hésitation et d’indécision est un moment de vulnérabilité, autant que d’opportunité. «
Avant la prochaine crise sanitaire, il faudra chercher à mieux cerner les obstacles et les freins structurels pour les plus vulnérables d’entre nous afin de rendre l’accès à un système de soin public plus équitable et bienveillant qu’il ne l’est actuellement.
Entre les hésitants et les opposants fermes, il existe une série de cas différents.
« Aujourd’hui, c’est plutôt de 5 à 15 % d’hésitation – et une large part s’est muée en refus », après un sommet d’environ 25 % au début de la pandémie.
Aux États-Unis, avec 200 millions de personnes qui ont obtenu leur première dose, la différence hommes-femmes se confirme: les femmes se font plus souvent vacciner que les hommes. Un écart moyen de 10%, avec des pointes approchant les 20% dans certaines régions ou certains groupes de la population.