Browsing: guerre

Avec 11,5% d’enfants en âge de fréquenter l’école qui ne sont actuellement pas scolarisés, soit 123 millions de personnes, comparativement à 135 millions (12,8%) en 2007, le taux d’enfants de 6 à 15 ans qui n’ont pas accès à l’école n’a pratiquement pas diminué depuis une décennie, a déploré mardi l’UNICEF.

La politique a toujours été présente dans les oeuvres de science-fiction. Si l’on excusera les négociations commerciales et les tractations sénatoriales de la prélogie de la Guerre des étoiles pour leur maladresse, force est d’admettre que les décideurs ne sont jamais bien éloignés des questions d’exploration spatiale ou des percées technologiques associées à la SF.

C’est une des guerres oubliées de la planète, et derrière elle se cache une autre tragédie oubliée: près de 70 000 cas de choléra auraient d’ores et déjà frappé le Yémen selon l’UNICEF, qui estime à 600 le nombre de morts au cours du seul mois de mai.

Doug Liman ne manque pas d’ambitions et on sait que bien qu’il soit capable du pire comme du meilleur, il a une façon bien à lui d’insuffler à Hollywood un vent de fraicheur qu’on ne renie habituellement pas. Malheureusement, en voulant user de métaphores pour philosopher sur la guerre, voilà que le cinéaste nous offre l’une de ses pires propositions avec The Wall.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) confirme que les symptômes observés sur les victimes du raid aérien perpétré dans le village syrien de la région d’Idlib, qui a fait près de 100 morts et des centaines de blessés le 4 avril, sont compatibles avec une exposition à une arme chimique.

Ce qui devait arriver arriva: le nouveau président américain, fort de son cortège de bénis oui-oui, a décidé de « punir » son homologue syrien Bachar al-Assad pour l’attaque au gaz menée contre des civils, plus tôt cette semaine, et a bombardé l’aéroport militaire syrien d’où aurait été lancé l’ignoble assaut.

Dans un monde perpétuellement plongé en guerre, où la liberté de pensée s’est peu à peu effacée face à la résignation et à l’acception de l’institutionnalisation de la violence par les autorités, une jeune femme tente de faire la différence. Ou, du moins, de surnager assez longtemps pour reprendre son souffle.

Odon Von Horvath n’est pas un auteur très monté au Québec. Cet auteur allemand d’après-guerre que l’on pourrait comparer à Büchner, Muller ou Brecht, ne semble pas trouver résonnance en Amérique. Pourtant, dans la salle du Théâtre Prospéro ce soir-là, tout le monde est à l’écoute.

Même s’il ne renie en rien son goût marqué pour la violence, l’histoire et sa fascination aux limites du fanatisme pour la religion, on ne s’attendait pas à un tel retour du controversé Mel Gibson avec cet Hacksaw Ridge, fascinant objet plutôt longuet qui se vaut un succès critique et populaire assez marqué. Sa sortie en DVD est l’occasion parfaite de l’attraper chez soi et d’essayer de comprendre sa place parmi les prestigieux candidats au Meilleur Film à la prochaine cérémonie des Oscars.

Adel Abdessemed n’est pas étranger à la controverse. Son œuvre Don’t Trust me, qui représentait des carcasses d’animaux abattus à coup de masse, avait été très mal reçue aux États-Unis, au point où le musée exposant, à San Francisco, avait dû annuler l’exposition à la dernière minute suite à la commotion.