Ultimement, que les singes soient maîtres du monde ou pas ne change largement rien, dans ce Kingdom of the Planet of the Apes. On a quand même droit aux clichés éculés du genre. Le tout avec une réalisation générique de la part de la personne à la barre des Maze Runner. Rien, bref, pour être autre chose qu’un divertissement franchement banal.
L’histoire d’amour, qui semble toujours s’entêter à rester au coeur de l’ensemble, plutôt que de le maintenir, paraît souvent de trop. La chimie entre Tatum et Johansson est plaisante, mais on avoue qu’on se demande encore ce qu’aurait été le projet prévu au départ avec Chris Evans.
Si l’on cherche un excellent film de mission qui tourne mal, dans la jungle, on pourra regarder le fantastique Predator. Autrement, Land of Bad permet certainement d’occuper deux heures de notre journée.
Pas besoin d’être Afro-Américain pour apprécier American Fiction, une œuvre d’une féroce intelligence qui réussit à divertir tout en soulevant des questions très pertinentes sur la façon dont les Noirs sont dépeints dans la culture populaire.
Hugo Prévost et Kevin Laforest s’installent confortablement, rafraîchissement en main, pour parler de ce divertissement définitivement destiné aux nostalgiques.
Selon le directeur général de la Cinémathèque, « la science-fiction traverse l’histoire du cinéma ». À preuve, dit-il, certains des plus grands cinéastes, « comme Tarkovski et Kubrick », ont produit d’extraordinaires films qui sont autant de piliers du genre.
Et plus si affinités ressemble un peu à quelque chose cuisiné à la hâte. Ou à un rôti laissé trop longtemps au four. Rien de catastrophique, mais certainement une comédie qui aurait mérité plus d’amour.
Hugo Prévost et Kevin Laforest s’aventurent dans une bien étrange fable politique réalisée et scénarisée par Simon Lavoie. Ver inclus!
En fait, l’aspect le plus intéressant d’A Family Affair, outre quelques répliques bien senties, tient probablement du côté de cette satire sans doute involontaire. Du reste, pour une comédie romantique qui tient la route, on ira voir ailleurs.
A Quiet Place: Day One divague entre ses prédécesseurs, plusieurs oeuvres de référence comme The Mist et le brillant Cloverfield (toujours inégalé), parmi d’autres films de catastrophe et de survie, tout en ne pouvant s’empêcher de nous faire revivre le cauchemar du 11 septembre, New York oblige.
