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Un poisson d’eau douce australien vient de battre le record du plus gros génome connu: 43 milliards de paires de base, ce qui est 30% plus gros que le détenteur du  précédent record, et 14 fois plus gros que le génome humain.

Cela fait plusieurs millions d’années que les mammifères et les oiseaux ont le sans chaud, et cela est fréquemment invoqué comme la raison derrière leur grande capacité à survivre et à évoluer sur notre planète. Selon une récente étude publiée dans Gondwana Research, ce passage au sang chaud se serait produit au même moment, il y a environ 250 millions d’années, à l’époque où les formes de vie se remettaient de la pire extinction de masse de tous les temps.

Depuis une dizaine d’années, l’arbre généalogique de nos ancêtres préhistoriques s’est complexifié. À l’Homo sapiens et au Néandertalien se sont ajouté de nouvelles espèces qui provoquent bien des débats chez les paléontologues. À défaut d’avoir une réponse par les ossements, l’étude des protéines pourrait lever un peu le voile sur le lien entre « eux » et « nous ».

Les fruits et légumes ont beaucoup changé depuis que nous avons commencé à les cultiver, il y a des milliers d’années. Ils sont devenus plus gros, ont un goût plus sucré, contiennent moins de pépins… Mais écrire cette histoire n’a jamais été une tâche facile. L’art pourrait-il y aider?

Des scientifiques ont découvert que les gorilles étaient véritablement des êtres territoriaux, et que leur comportement était similaire au nôtre.

Vous ne l’avez sans doute jamais remarqué, mais les deux côtés de votre cerveau ne sont pas parfaitement symétriques. On trouve dans chacun des deux hémisphères des petites régions qui diffèrent de leur jumelle, et d’autres qui, littéralement, « dépassent ». Ce qui semblait logique tant notre cerveau fut un facteur-clef de notre évolution. Or, voilà qu’on découvre que c’est également une particularité du cerveau des grands singes. 

Il y a 2000 ans, les ancêtres des Inuits ont quitté la Sibérie et ont commencé à se disperser sur un territoire s’étendant aujourd’hui de l’Alaska au Groenland. Ils avaient avec eux des compagnons: les chiens. Ces pionniers canins étaient si bien adaptés au nouveau continent que les chiens de l’Arctique d’aujourd’hui en sont leurs descendants directs.  

Si les biologistes ont passé depuis longtemps l’époque où parler de comportement homosexuel chez les animaux était tabou, il n’en reste pas moins que ce comportement reste pour eux un casse-tête, du strict point de vue de l’évolution: comment concilier le fait qu’on en trouve dans des centaines d’espèces séparées par des millions d’années?

Les réseaux sociaux se sont émus la semaine dernière du fait que l’État de l’Ohio semble vouloir voter une loi qui autoriserait les élèves à donner une réponse scientifiquement fausse, en autant qu’ils invoquent une raison religieuse. Qui plus est, il s’avère que ce n’est même pas une première, une loi similaire va déjà dans la même direction en Floride.

Les humains pourraient devoir leur place comme espèce dominante de la planète à leur capacité à partager et à coopérer les uns avec les autres, selon une nouvelle étude publiée dans le Journal of Anthropological Research.