Il s’est écoulé à peine un an entre le premier clonage réussi de singes, et le premier clonage réussi de singes génétiquement modifiés. Où en sera-t-on dans un an?
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Des étudiants en médecine qui deviennent des influenceurs sur Instagram. Une bonne nouvelle pour la vulgarisation scientifique? Pas s’ils tombent dans le même piège que bien des influenceurs, celui de la publicité plus ou moins cachée.
La possibilité d’un jour modifier les gènes d’un bébé pendant la grossesse semble être devenue, la semaine dernière, moins hypothétique qu’on l’aurait cru. Mais en même temps, une autre question, plus large, fait son chemin: ceux qui pourraient être les premiers à vouloir profiter de cette technologie sont absents de la discussion.
Gare à vous, les robots se révoltent! Provoqué à la fin de la première saison de la série Westworld, diffusée à la fin de l’année 2016 sur les ondes de la chaîne spécialisée HBO, ce soulèvement d’androïdes représentaient le point tournant de 30 ans de travaux de l’énigmatique personnage d’Anthony Hopkins. Dans la deuxième saison, ces créatures maintenant libérées des chaînes imposées par leurs créateurs tenteront de résoudre l’un des grands mystères de l’existence: qu’est-ce que le libre-arbitre?
Ce squelette à l’allure étrange, originaire du Chili, était-il celui d’un extraterrestre? Non, c’est « seulement » une enfant, décédée à sa naissance il y a quelques dizaines d’années. Ce non-mystère résolu le 22 mars grâce à la génétique s’est toutefois transformé en une controverse sur l’appropriation des restes humains et le droit à la préservation des sépultures.
Si les résultats publiés la semaine dernière sur des embryons humains génétiquement modifiés sont bel et bien le signe d’une percée en génétique, sont-ils pour autant le signe avant-coureur de bébés conçus « sur mesure »? On ne le saura pas avant au moins une décennie, et encore, on n’est même pas sûr d’avoir fait cette semaine un pas vers ce scénario inquiétant.
Redonner vie à un animal qui aurait été déclaré cérébralement mort? C’est ce qu’un groupe de chercheurs de la compagnie américaine Bioquark à Philadelphie veut entreprendre.
L’heure était à la danse, lundi soir, alors que le spectaculaire (et actuellement incomplet) édifice Wilder accueillait Faille et Phase 3, deux oeuvres portant sur la combinaison corps et machine présentées dans la cadre du festival OFFTA.
En sciences sociales, faut-il toujours demander la permission avant de faire une recherche? Certains chercheurs croient que non, et voudraient renverser une tradition vieille de plusieurs décennies. Aux États-Unis, une petite réforme est discrètement entrée en vigueur au début de l’année.
Rien de plus diversifié que les revues de l’année en science: d’un magazine de vulgarisation à l’autre et d’une publication scientifique à l’autre, il y a rarement consensus sur ce qui fut « la » percée de l’année, chacun y allant plutôt de ses listes préférées.