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Au festival d’arts vivants OFFTA en 2017, l’actrice dramaturge Dominique Leclerc et son conjoint, le journaliste allemand Dennis Kastrup, se sont chacun fait implanter une micropuce RFID contenant leur certificat de mariage dans la main, devant public. Le premier couple cyborg du Québec est de retour au théâtre dans la pièce Post Humains à l’Espace Libre du 30 janvier au 9 février.

Dave, Patrick, Michelle, Carole, Michel et Rachel, tous autour de la cinquantaine, sont des amis de très longue date, qui se fréquentent et se connaissent bien. Du moins, le croient-ils. Car la mort soudaine de Dave, dans des circonstances plutôt embarrassantes, met à jour les personnalités, les goûts sexuels, les manières de penser et les petits et grands travers inavouables de chacun, les uns vis-à-vis des autres.

Deuxième texte de l’auteure Catherine Chabot, après la pièce coup-de-poing Table rase, en 2015, Dans le champ amoureux, joué au Théâtre Espace libre, combine sentiments amoureux et philosophie dans une cavalcade passionnée faisant à la fois rire et grincer des dents.

L’Espace Libre présente une nouvelle et dernière fois Pôle Sud, d’Anaïs Barbeau-Lavalette et Emile Proulx-Cloutier. Objet atypique du théâtre québécois, la reprise joue une fois encore à guichets fermés lors de cette ultime tournée.

Le Nouveau théâtre expérimental (NTE) poursuit sa métamorphose dramaturgique par la présentation de la pièce de théâtre de science-fiction Alpha et Oméga du 24 avril au 19 mai à la station Espace libre. Le duo Alexis Martin et Daniel Brière ont recruté le Zapartiste au regard de feu, Christian Vanasse pour mener à bien l’entreprise et sollicité le public via un processus interactif avant et pendant la pièce.

J’aime de Philippe Ducros un théâtre d’impassibilité et de transmission. La cartomancie du territoire est plus prudente que ses dernières pièces. C’est le symptôme d’un travail fait avec respect, et c’est tout à l’honneur de l’équipe de création.

La mémoire est une réécriture. Les neurosciences nous l’apprennent: chaque fois qu’on ravive un souvenir, on le modifie. Et de l’histoire d’un homme qui devient son roman, où la mémoire poétisante fait du simple pain grillé une madeleine légendaire, les fabulations de Sylvie Moreau et de son équipe nous transportent dans une riche initiation à Proust, à l’homme et à son œuvre.

La dernière invention des bureaux de l’APA, joué au FTA en juin 2017 est en reprise à l’Espace Libre. Compagnie connue pour présenter des pièces hors normes faisant voler en éclat les codes traditionnels du théâtre, elle revient aujourd’hui avec un objet atypique dont on sort assez enjoué, mais pas entièrement transcendé, pas certain(e) d’avoir réussi à faire toutes les connexions.

« Anne est morte, il y a quelques minutes. Elle sera de retour sous peu, le temps de se transférer sur sa copie de sauvegarde: quinze secondes, tout au plus, pendant lesquelles elle doit cartographier ses souvenirs, afin de s’assurer que la nouvelle Anne qui prendra le relais lui sera identique en presque tous points. » Ces mots tirés de la page web de l’Espace Libre résument la pièce de théâtre La Singularité est proche, inspirée d’un essai de Ray Kurzweil. Sous la forme d’un spectacle de plus d’une heure, un transfert de données de quinze secondes est amené à l’échelle humaine.

Geoffrey Gaquère est un homme en colère. Le directeur artistique du théâtre Espace Libre a pourtant toutes les raisons de se réjouir. Après tout, l’homme participait lundi au lancement de la prochaine saison de son lieu de création et d’expression artistique, et dévoilait une programmation diverse tournant autour du thème de l’inclusion. Mais ce moment était aussi l’occasion d’établir les faits: les fonds manquent pour accomplir la « mission » réclamée par l’État.