Le géant pétrolier Exxon, à lui seul, compte plus de représentants à la COP29 que le Guyana, petit État pauvre d’Amérique du Sud qui connaît un boom pétrolier depuis quatre ans et qui est menacé par la hausse du niveau de l’océan.
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Il y a un refus affirmé de changer pour s’adapter à la transition écologique et aux impératifs du climat. « Cela reflète une anxiété identitaire par rapport au genre et à la crise climatique. La pétromasculinité est clairement une position d’opposition au changement social. »
Avec la transition en cours vers des sources d’énergie autres que le pétrole et la diminution appréhendée des revenus générés par ce carburant, les compagnies pétrolières et même certains États pétroliers, investissent de plus en plus dans la production de plastique et dans l’industrie pétrochimique en général.
Les compagnies concernées risquent évidemment de contester la loi devant les tribunaux. Déjà en mars, l’American Petroleum Institute, le plus gros lobby du pétrole aux États-Unis, avait fait connaître, dans une lettre envoyée aux élus, son opposition à une loi qui, selon eux, « tient des compagnies responsables pour des actions tenues par la société dans son ensemble ».
« Si le désinvestissement des actionnaires ne fonctionne pas suffisamment rapidement, comme le démontre ce rapport, alors nous devons trouver d’autres formes d’intervention qui permettront de réduire largement la production pétrolière et gazière. »
« Bien que les mécanismes sous-tendant nos résultats demeurent obscurs, l’une des explication plausibles est que les énergies renouvelables accélèrent la relance parce qu’elles sont produites localement et ne sont pas sujettes à la forte volatilité de la disponibilité et des prix liés aux combustibles fossiles. »
Rien ne permet toutefois d’affirmer qui est derrière ces comptes. Dans un communiqué, un porte-parole de la COP28 s’est dissocié de ces efforts pour « discréditer la COP28 et le processus climatique ».
Il est peu probable que le Canada ou les États-Unis puissent aider l’Europe à remplacer le pétrole et le gaz russe, du moins pas avec de futurs projets d’exploitation pétrolière.
« Nous avons été moins surpris de la vitesse à laquelle l’utilisation du charbon doit diminuer, à l’avenir, pour atteindre les cibles climatiques. »
Les attaques non fondées de la semaine dernière contre les éoliennes gelées au Texas ont été jugées comme inévitables, puisqu’il s’agit d’un État pétrolier où les gouvernements successifs ont été ouvertement climatosceptiques. Pourtant, il y a 21 ans à peine, c’est le gouverneur d’alors, un certain George W. Bush, qui avait fièrement signé une loi visant à faire du Texas un chef de file de l’éolien.