Sur Twitter (aujourd’hui appelé X), « la communauté dénialiste produit ou relaie 3,5 fois plus de messages toxiques » (définis comme « des obscénités, des insultes, des menaces, des attaques sur le genre ou la religion »)
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Dans la dernière année, dans la foulée de la mise à pied des équipes chargées de la modération des contenus sur Twitter, plusieurs analyses avaient démontré une montée en flèche de la désinformation, y compris en science, et des propos haineux.
Comme le rappelle le journal britannique The Guardian le 11 octobre, la Russie est connue des experts pour avoir utilisé X pour diffuser de la désinformation, et les événements des derniers jours laissent croire « qu’elle semble avoir capitalisé sur le conflit israélo-palestinien ».
L’un des chercheurs responsables de l’étude estime qu’il faut d’ailleurs se poser une autre question: les commentaires négatifs sont-ils plus avantageux que les positifs? Une attention négative est-elle plus utile que pas d’attention du tout?
Une partie de la solution repose certainement entre les mains des plateformes elles-mêmes, ou entre les mains des gouvernements qui vont tôt ou tard les réglementer.
Dans l’immédiat, le succès du SLS et d’Orion laisse donc croire que, contrairement aux annonces officielles de la NASA, il se pourrait qu’Artemis 3 repose sur les engins de la NASA, plutôt que sur ceux de SpaceX, en dépit du contrat de 2,9 milliards de dollars signé avec cette dernière.
La Russie contrôle au moins 9 comptes à travers sa télé RT (Russia Today) et la Chine, 28 : les courbes ascendantes des abonnés apparaissent très nettement à partir du 29 mars.
« Si nous pouvons interpréter nos résultats comme une preuve que le problème de la désinformation en ligne s’améliore, d’une certaine façon, nous pourrions aussi dire que la nature du problème change. »
C’est un phénomène qui avait en partie précédé l’arrivée de Musk : le mois dernier, une recherche française identifiait des comptes francophones sur Twitter qui, en plus de nier les changements climatiques en 2022, s’étaient opposés aux vaccins en 2021, puis s’étaient mis à défendre Poutine après l’invasion de l’Ukraine.
À l’échelle mondiale, seulement 22 % des professionnels oeuvrant dans ce domaine sont des femmes, comparativement à 39 % dans l’ensemble des domaines scientifiques.