Le mauvais côté de cette évolution pourrait être que toutes les personnes influentes qui quittent X l’abandonnent à ceux qui diffusent de la désinformation et qui sont peut-être contents d’avoir tout à coup moins de voix discordantes dans leur environnement.
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Alain Saulnier remonte aux barricades avec l’essai Tenir tête aux géants du web, dans un contexte où la démocratie, dit-il, est plus que jamais menacée par ces plateformes et leurs propriétaires milliardaires.
Dans un commentaire publié une semaine après la parution de son étude — et le soir de l’élection — Timothy Graham souligne que le flux impressionnant de messages publiés sur X par Musk peut sembler « chaotique », mais révèle une stratégie.
« Toutes les plateformes possèdent des normes, et il n’y a aucun problème de liberté d’expression là-dedans. C’est le coût de faire des affaires dans plusieurs pays. »
Sur Twitter (aujourd’hui appelé X), « la communauté dénialiste produit ou relaie 3,5 fois plus de messages toxiques » (définis comme « des obscénités, des insultes, des menaces, des attaques sur le genre ou la religion »)
Dans la dernière année, dans la foulée de la mise à pied des équipes chargées de la modération des contenus sur Twitter, plusieurs analyses avaient démontré une montée en flèche de la désinformation, y compris en science, et des propos haineux.
Comme le rappelle le journal britannique The Guardian le 11 octobre, la Russie est connue des experts pour avoir utilisé X pour diffuser de la désinformation, et les événements des derniers jours laissent croire « qu’elle semble avoir capitalisé sur le conflit israélo-palestinien ».
L’un des chercheurs responsables de l’étude estime qu’il faut d’ailleurs se poser une autre question: les commentaires négatifs sont-ils plus avantageux que les positifs? Une attention négative est-elle plus utile que pas d’attention du tout?
Une partie de la solution repose certainement entre les mains des plateformes elles-mêmes, ou entre les mains des gouvernements qui vont tôt ou tard les réglementer.
Dans l’immédiat, le succès du SLS et d’Orion laisse donc croire que, contrairement aux annonces officielles de la NASA, il se pourrait qu’Artemis 3 repose sur les engins de la NASA, plutôt que sur ceux de SpaceX, en dépit du contrat de 2,9 milliards de dollars signé avec cette dernière.