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Le garçon de la dernière rangée pose de nombreuses bonnes questions. Malheureusement, en s’éparpillant un peu trop pour son propre bien, la pièce nous laisse avec l’impression que la chose est incomplète. Bref, comme le mentionne le personnage du professeur de littérature, il nous manque une bonne fin. Quelque chose qui nous surprenne, mais qui nous indique que cela ne pouvait se conclure autrement…

Avec Vanish, Donny Cates et Ryan Stegman mettent à profit la liberté créatrice qu’accorde un éditeur indépendant pour tisser une sombre histoire de superhéros et de magie qui, autant par sa violence que par les thèmes qu’elle aborde, saura satisfaire les lecteurs majeurs et vaccinés.

La saga Alien aurait dû se terminer avec Aliens, de James Cameron. Et David Fincher aurait dû utiliser un autre monstre pour son Alien 3; cela lui aurait d’ailleurs sans doute permis de mieux s’en tirer. Pour Jeunet, ici, Resurrection est une erreur de parcours hallucinante, un film sans substance et au scénario risible. Même pour occuper son temps, il existe certainement de meilleures options.

Bref, si David Fincher ne s’en est pas si mal tiré, et si Alien 3 est probablement l’un des seuls films de la série à explorer la question de la religion et de la rédemption dans un contexte de colonisation de l’espace, ce long-métrage ne parvient pas à garder le cap sans perdre de sa superbe. Une oeuvre incomplète, bref. Ou plutôt une oeuvre gâchée par des principes scénaristiques en apparence immuables.

L’histoire du monde par les cartes est un bijou d’équilibre entre la complexité, l’ampleur des sujets traités et la nécessité de tout caser en quelques centaines de pages, plutôt qu’en quelques centaines de milliers. Le tout articulé autour d’une mise en page magnifique. Que demander de plus?

Hugo Prévost et Kevin Laforest s’aventurent du côté du plus récent film d’André Forcier, un portrait original d’un Faubourg à m’lasse aujourd’hui disparu.

Brutal, frontal, mais aussi étrangement mélodique, caressant, enveloppant…, l’album Red Room, de la formation PIG, réussit à nous sortir suffisamment de notre zone de confort, sans toutefois briser l’illusion. Il s’agit d’un coup particulièrement bien réussi, pour Raymond Watts, qui nous prouve qu’il est encore tout à fait pertinant, même après 44 ans de carrière.

S’il s’appuie sur de bonnes bases, et s’il propose bien souvent des informations intéressantes efficacement vulgarisées, La Voie lactée, une autobiographie de notre galaxie s’embourbe dans une mise en contexte et un ton qui sont quelque peu en adéquation avec l’objectif de l’ouvrage. C’est bien dommage.