Un cadeau pour le pianiste, grâce à tous ces longs solos qui nous mettent dans l’ambiance d’un récital presque intime. Un cadeau pour l’orchestre, en raison de ces longs tuttis qui donnent à l’œuvre un air de symphonie. Un cadeau pour le public, bien sûr, qui n’en peut plus de toute cette virtuosité, de toute cette fougue et de toute cette douceur romantique.
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Magistrale, cette nouvelle interprétation d’Incendies est l’occasion, surtout dans le contexte actuel où Israël répand la mort et la destruction au Proche-Orient, de s’interroger sur notre rapport à l’amour, la guerre, la mort, la paix, la famille… Vaste programme qui nous habitera bien plus longtemps que les deux heures de la représentation, il va sans dire. À voir, absolument.
Présentée dans un décor épuré, bien souvent baigné d’un puissant éclairage rouge sang, à l’instar de la scène de l’ascenseur, Ma vie rouge Kubrick est un mariage franchement réussi entre l’art des planches et celui de la pellicule. Entre la folie décrite par King – puis tournée par Kubrick – et celle, bien réelle, qui peut parfois s’emparer des êtres aimés. Une oeuvre fascinante.
On pourra peut-être déplorer qu’en un sens, Un 10 décembre à Munich soit largement une collection de retours en arrière, plutôt que d’offrir, peut-être, une perspective contemporaine plus développée. Cela étant dit, l’autrice nous offre une valse tout à fait convaincante d’émotions, de tranches de vie et autres événements historiques majeurs vus par le prisme de l’individu. Tout pour proposer un roman surprenant.
Véritable voyage à travers des décennies de succès inoubliables, Music by John Williams demeure peut-être un peu en surface, mais il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un hommage particulièrement bien senti à l’un des membres de ce club sélect des compositeurs de musique de film parfois autant, sinon plus connu que les réalisateurs avec qui ils travaillent. À voir, ne serait-ce que pour réentendre ces notes triomphantes au moment où, sur un ciel étoilé, apparaissent ces mots racontant que des rebelles ont volé les plans de l’Étoile noire…
Anora aimerait fendre les coeurs et marquer les esprits, mais sa représentation du monde semble à la fois provenir d’une autre époque et se dérouler dans un univers parallèle qui s’invente des problèmes superficiels, plutôt que d’affronter ceux, véritables, qu’on retrouve pourtant partout. Disons qu’avec un tel film, où malgré ce qu’on essaie de nous faire croire, ce sont bien toujours les hommes qui tirent les ficelles, l’émancipation de la femme n’est pas prévue de sitôt.
Pour clore le spécial Halloween 2024, on explore un film d’horreur d’Osgood Perkins mêlant violence et surnaturel, le tout avec un certain Nicolas Cage dans le rôle d’un adorateur de Satan sanguinaire.
Même si les effets visuels s’avèrent à la hauteur et sauront satisfaire tous les amateurs de films catastrophe, un scénario prévisible et banal empêche Twisters de devenir un classique, comme le long-métrage de 1996 dont il se veut la suite.
Bien exécuté, avec quelques errances que l’on s’empressera de pardonner, Missing est l’un de ces films réussissant à s’emparer d’une histoire relativement classique et d’en tirer quelque chose d’efficace à l’aide de la technologie contemporaine et d’un montage très serré. Bien joué!
Film culte de 1977, SUSPIRIA, avec son atmosphère déjantée, ses décors psychédéliques, son incroyable musique et sa violence aussi absurde qu’excessive, a influencé 50 ans de cinéma d’horreur. Replongeons dans ce cauchemar éveillé.