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Un été montréalais n’est pas complet sans le Festival Fantasia et sa programmation toujours plus éclectique et éclatée. Voilà donc que s’ébranlera, dans une semaine, la caravane cinématographique de l’événement. Cette année encore, les têtes d’affiche ne manquent pas… tout comme les étrangetés les plus surprenantes.

Le sujet central du roman Le parfum de l’hellébore, écrit par Cathy Bonidan, est loin d’être facile et léger, mais il est empreint d’une grande humanité et d’une ouverture d’esprit fascinante. Dans ce roman lumineux et plein d’espérance, les destins de chacun vont se croiser, entre mélancolie et espoir.

There was a time I never liked or even respected wrestling. I thought it was a weird over-the-top performance done by scarily proportioned people in colourful costumes. I preferred more intelligent and serious forms of entertainment, like comic books and video games. The hypocrisy was lost on me at that time.

Judd Apatow nous revient avec ce qui pourrait bien être sa production la plus délicate et sincère à ce jour, The Big Sick, permettant au brillant Kumail Nanjiani (dans son propre rôle, ou presque) d’enfin briller à la pleine hauteur de son talent. Se dévoile rapidement une comédie romantique au penchant dramatique aussi poignant qu’irrésistible.

La politique a toujours été présente dans les oeuvres de science-fiction. Si l’on excusera les négociations commerciales et les tractations sénatoriales de la prélogie de la Guerre des étoiles pour leur maladresse, force est d’admettre que les décideurs ne sont jamais bien éloignés des questions d’exploration spatiale ou des percées technologiques associées à la SF.

La pièce dure 90 minutes, mais il en avait fallu bien moins que cela pour en établir l’importance, la nécessité du propos avancé, martelé dans cette pièce de l’auteure Catherine Léger. Forte de son succès, l’oeuvre Baby-Sitter reprend ainsi l’affiche à La Licorne fin juillet, avant d’entamer une tournée québécoise. Rencontre avec Isabelle Brouillette, le personnage principal de ce coup de poing théâtral.

Dans la salle principale de l’Usine C, point de décors, mais plutôt des exosquelettes métalliques qui pendent du plafond. Ces exosquelettes, la dizaine de journalistes invités les regardent avec une méfiance mêlée de curiosité. Les photos et la vidéo fournie avec l’invitation à l’événement Inferno – « We are the Robots » étaient intéressantes, mais de là à laisser le contrôle d’une partie de son corps à un ordinateur, il y a un pas.

Oh Baby. What a rush. It’s starting to seem that Edgar Wright can do no wrong. Baby Driver is more than the movie we hoped for, it’s the movie we never really expected to want, but got because we’ve been good this year.

Si l’on associe Edgar Wright à Nick Frost et Simon Pegg pour la succulente trilogie Cornetto, ou encore à Bryan Lee O’Malley pour sa mésestimée adaptation de Scott Pilgrim, le voilà qu’il se dévoile enfin dans son intégralité avec sa première œuvre dont il a assuré la totalité du scénario et de la réalisation. Ironiquement appelé Baby Driver, son premier véritable bébé est sans conteste flamboyant, se nourrissant d’une jouissance qui culmine en un véritable délire dont lui seul a le secret.

Le récent opus de Carlo Bonini et Giancarlo De Cataldo, paru aux Éditions Métailié, dans la collection Noir, s’intitule Rome brûle. Si on devait résumer l’intrigue, on pourrait dire qu’il s’agit d’une transposition du phénomène québécois de la corruption et de la collusion dans le secteur de la construction, dans le même milieu en Italie, et plus précisément à Rome.