Dans la foulée de la pandémie, le secteur culturel a pris bien du plomb dans l’aile, y compris les arts de la scène, qui ont été plongés dans les limbes pendant le confinement. Et pour les journalistes couvrant justement ce domaine, l’heure est à l’espoir prudent, mais aussi au questionnement.
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Un gros fumeur atteint d’un cancer généralisé, rendu au service des soins palliatifs du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (le CHUM), le lieu même où il est né 57 ans auparavant, voilà bien un sujet qui ne prête pas à rire. Pourtant, le texte très drôle de Denis Bouchard et son jeu d’acteur excellent parviennent à rendre la situation sinon joyeuse, du moins amusante. Et en cela, la pièce Le Dernier Sacrement est une réelle performance.
Le journalisme se décline sous plusieurs formes, et n’est pas nécessairement cantonné à l’actualité. À l’image de la société qu’il dépeint, le journalisme s’intéresse aussi à la culture, y compris au septième art, celui qui nous colle devant des écrans, petits ou grands.
Lancer un nouveau média uniquement sur le web au Québec… mais vous n’y pensez pas? Et pour y parler de musique classique, en plus? Le projet Ludwig van Montréal, piloté par la journaliste Caroline Rodgers, démontre non seulement que l’audace journalistique n’est pas chose du passé, mais qu’il est aussi possible de traiter de musique classique de façon intelligente et originale.
C’est avec une création audacieuse d’Olivier Arteau que le théâtre Denise-Pelletier ouvre sa saison 2017-2018. Dans une langue crue, violente et cynique, le Théâtre Kata nous présente Doggy dans gravel, pièce qui ne peut laisser personne indifférent. Olivier Arteau nous dresse le portrait plus grand que nature d’une génération internet désirant passer (trop vite?) vers l’âge adulte. Le tout enrobé d’une toile de fond digne d’un vidéoclip de notre popstar américaine préférée diffusé sur MusiquePlus.
Quarante ans. Quarante ans que la revue Jeu réalise quelque chose qui semble pratiquement impensable, aujourd’hui, à l’ère des blogues, des collaborations bénévoles et des médias numériques à l’existence brève. Car non seulement Jeu parle de théâtre, mais la revue le fait en version papier. Et pour son quarantième anniversaire, elle fêtera dignement sa jeunesse retrouvée.